Hier, mercredi 24 avril, la Ville de Lyon a commémoré le 109e anniversaire du génocide arménien sur la place Antonin Poncet (2e arr.). Une commémoration empreinte de l’actualité en Arménie.
Hier, mercredi 24 avril, et sous un ciel gris, près d’un millier de personnes étaient réunies place Antonin Poncet dans le 2e arrondissement de Lyon pour commémorer le 109e anniversaire du génocide arménien lors duquel près de 1,5 million de personnes ont été tuées entre 1915 et 1923. Une délégation de la Fédération Arménienne d'athlétisme qui s'entraîne actuellement à Lyon en vue des JO 2024 était également présente.
Lire aussi : Lyon : malgré la reconnaissance du génocide arménien par les Etats-Unis, les inquiétudes demeurent
Un anniversaire au coeur de l’actualité
L'émotion était palpable lorsque Raffi Tanzilli, président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France (CCAF), a pris la parole. "L’humanité se rassemble aux côtés des Arméniens du monde, a-t-il débuté, nous l’avons répété inlassablement, mais tant que cette idéologie perdurera, la menace sur le peuple arménien continuera." Quatre jeunes hommes l’ont ensuite rejoint, portant une grande banderole en hommage aux 23 otages arméniens actuellement emprisonnés à Bakou par l’Azerbaïdjan. Raffi Tanzilli a enfin exigé que la question du peuple arménien soit un sujet primordial de la campagne des élections européennes. "Nous allons nous battre tous ensemble pour faire perdurer l’Arménie, ici et là-bas, et nous ne sommes pas seuls, je sais désormais que la France et les Français sont avec nous", a-t-il enfin conclu.
Présents aussi hier soir, Jérémie Bréaud, le maire de Bron et représentant de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Hélène Duvivier, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge des relations internationales et Grégory Doucet, le maire de Lyon, ont tour à tour rendu hommage au peuple arménien et réaffirmé le soutien de la France face au conflit qui fait rage entre l’Arménie, la Turquie et l’Azerbaïdjan. Jérémie Bréaud préférant citer "le plus Français des Arméniens, ou le plus Arménien des Français", Charles Aznavour, "pour garder espoir en l’avenir." Grave, le maire de Lyon a, quant à lui, insisté : "Nous sommes là pour ne pas oublier, nous sommes là pour transmettre et empêcher des tragédies de cette même nature, nous sommes là pour témoigner notre affection", a enfin déclaré l’édile, avant que les personnes présentes puissent déposer de nombreuses roses au pied du mémorial présent place Antonin Poncet.
Pourquoi ils ne vont pas en Turquie faire leur cirque. Doucet se prend pour Macron, les célébrations, c'est la seule chose qu"il arrive à faire correctement.