Dimanche 29 octobre, l'ensemble des montres et téléphones portables de France afficheront une heure de moins au réveil.
Alors que le changement d'heure a fait l'objet de nombreuses remises en question ces dernières années, la question de sa suppression semble avoir été oubliée. Ainsi, dans la nuit de samedi à dimanche, l'heure reculera à nouveau de 60 minutes : à 3 heures du matin, toutes les horloges afficheront 2 heures.
L'histoire du changement d'heure
D'abord testé par l'Allemagne en 1916, le changement d'heure est instauré pour la première fois en France en 1917. Il sera ensuite abandonné à la Libération puis remis en place en 1976 à la suite du Premier choc pétrolier. L'objectif était alors de limiter la consommation d'énergie, en particulier de fioul, en raccourcissant le temps d'éclairage nocturne.
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Par ailleurs, le changement d'heure ne concerne pas seulement la France puisqu'il est harmonisé dans toute l'Union européenne (UE) depuis 1998. Ainsi, le passage à l'heure d'hiver s'effectue dans tous les pays membres le dernier dimanche d'octobre et le passage à l'heure d'été le dernier dimanche de mars.
Une pratique questionnée
Depuis quelques années, l'intérêt du changement d'heure est constamment remis en cause. Ses détracteurs avancent notamment l'argument de l'usage massif en Europe de l'éclairage à basse consommation. De plus, la hausse des accidents de la route et les troubles du sommeil chez les plus jeunes et les personnes âgées sont souvent évoqués.
En 2019, les députés européens avaient même voté pour la suppression de cette pratique, devant entrer en vigueur en 2021. Cependant, la crise sanitaire est venue perturber l'élaboration du texte qui n'est aujourd'hui plus à l'ordre du jour.