Cette seconde ligne à grande vitesse entre la capitale et la métropole rhodanienne devrait permettre de décongestionner le trafic sur l’axe Paris-Lyon.
Pas encore de rails, mais déjà des problèmes d'aiguillage. Alors qu'il semblait se concrétiser cet été, le projet de ligne à grande vitesse (LGV) Grand Centre-Auvergne suscite la controverse avant même son lancement. Au cœur des discussions, le parcours de cette future LGV. Nombre d'élus départementaux souhaitent un tracé central, qui desservirait Orléans, Vierzon et Bourges, quand Réseau ferré de France (RFF) opte pour un tracé médian entre Est et Centre.
“Si on laisse passer le train, c’est fini pour nous”
Au terme de son assemblée générale tenue vendredi à Châteauroux, l'association d'élus TGV Grand Centre-Auvergne a demandé une contre-expertise pour faire valoir sa vision auprès de RFF. Le but de cette démarche est de prouver que l'itinéraire préconisé par ces élus ne comporte pas de difficulté particulière en termes de travaux. Une réunion est prévue en janvier entre les différentes parties, qui devrait accoucher d'une décision définitive.
L'enjeu est de taille, puisque cette ligne Paris-Orléans-Clermont-Lyon (surnommée POCL) permettrait de dynamiser des territoires ruraux éloignés des grands axes. "Si on laisse passer le train, c'est fini pour nous", lâche un membre de l'assistance, selon des propos rapportés par La Nouvelle République.
Un TGV bis entre Paris et Lyon
Mais l'utilité première du POCL reste bien le désengorgement du trafic entre Paris et Lyon. La création d'un itinéraire bis en somme. "Paris-Lyon est la seule ligne à grande vitesse rentable, et elle va être rapidement saturée, notamment avec la création de Lyon-Turin et Montpellier-Barcelone", commente le sénateur du Cher Rémy Pointereau, président de l'association TGV Grand Centre-Auvergne, toujours pour La Nouvelle République.
on se contenterai aussi à un prix très inférieur d'une mise à niveau des lignes existantes les moyens modernes de communications et de télé travail ne justifiants plus systématiquement de se déplacer, mais nos élus voyageurs de première gratos en ont un besoin impérieux, pressés qu'ils sont .
Je voudrais juste rassurer le sénateur Pointereau pour qui le Lyon-Turin serait opérationnel prochainement. Le POCL serait terminé que le Lyon-Turin sera encore en en cours de réalisation. Il ne se terminera pas avant 2050 à minima. Un projet à + de 100 millions d'€ du km en valeur 2012 !!!. Le tronçon de la ligne Montpellier-Barcelone , à savoir Perpignan-Figueres (TP Ferro), est en faillite. Son coût est de 25 millions d'€ du km. Un Tours-Bordeaux (LISEA) a l'arrêt pour cause de cessation de paiement. La plupart des LGV, que nos élus voudraient qu'ils s'arrêtent dans toutes les gares quittent même à en créer de nouvelles au nom du développement économique sont devenus des TER. Ils sont, et seront, économiquement non rentables, donc à la charge du contribuable.