Annulé en 2020, en raison du coronavirus, le festival de musique électronique Nuits Sonores revient à Lyon du 20 au 25 juillet dans un format aménagé pour répondre au protocole sanitaire. Des concerts assis doivent permettre à la fête de reprendre. Pierre-Marie Oullion, le directeur artistique du festival, fait le point et nous livre son regard sur le monde de la nuit lyonnais après un an d’arrêt.
Rendez-vous ce jeudi 27 mai à midi sur Lyoncapitale.fr pour découvrir la programmation du festival Nuits Sonores. Lyon Capitale : Vous annoncez un format inédit, tourné autour de “nouveaux récits”. Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Pierre-Marie Oullion : Avec cette édition hors-série, c’est l’occasion pour nous de proposer une scénographie et une proposition artistique différentes, notamment sur le site de Fagor-Brandt. Avec d’un côté, une programmation tournée autour de l’audiovisuel, et de l’autre, une scène plus expérimentale, plus performative pour sortir du côté dance floor. On veut raconter une autre histoire de Nuits Sonores, qui est là depuis le début avec des groupes de rock engagés et underground. Pour le moment, sur les Nuits il n’y a aucun DJ prévu. En revanche, sur Heat, le deuxième lieu majeur du festival [à la Confluence, NdlR], on retrouvera, sous le terme un peu d’un open air, 46 artistes/DJ de la scène locale. Si l’on reste dans les conditions actuelles, ce sera plus des sessions d’écoute [assises, NdlR]. Dans les conditions actuelles, il faudra être assis pour participer aux concerts, cela va à l’encontre de votre ADN ? Être assis ne va pas à l’encontre de notre identité, on est avant tout un festival de diffusion musicale. Donc on part du principe que c’est mieux que rien. Même si la danse est une composante assez essentielle de Nuits Sonores, c’est l’occasion pour nous de montrer que l’on peut aussi faire un festival sans danser.Il vous reste 43 % de l'article à lire.
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