Lors d'une conférence de presse à deux jours d'un match contre Metz, le coach de l'Olympique lyonnais est revenu sur les graves incidents survenus en marge du match contre l'OM.
C'est une déclaration qui ne va pas plaire au premier flic de France. Au lendemain des graves incidents survenus dimanche dernier à Marseille en marge du match OM-OL (reporté au 6 décembre) Gérald Darmanin avait estimé qu'aucune défaillance ne pouvait être imputée au dispositif de sécurité mis en place par la préfecture des Bouches-du-Rhône. Le locataire de la place Beauvau avait pointé du doigt "la responsabilité des supporters et des clubs" alors même que les incidents sont survenus sur la voie publique.
Lors d'une conférence de presse à deux jours du match contre Metz, Fabio Grosso, le coach de l'Olympique lyonnais qui a reçu un projectile nécessitant douze points de suture a exprimé des doutes quant à la qualité du dispositif de sécurité. "J'ai l'impression qu'on a fait un parcours (un trajet avec le car, Ndlr) qu'on ne devait pas faire. J'ai l'impression qu'on est rentré dans un stade avec deux motos et deux voitures de police (comme escorte) puis on est sorti du stade avec 25 camionnettes et 20 motos", a-t-il ainsi déclaré.
Et d'ajouter : "C'est moi mais cela aurait pu être un joueur, le chauffeur de bus, n'importe qui dans notre bus et dans celui des supporteurs. On n’a pas le droit de laisser faire des choses comme ça même si on sait qu’il y a des gens malades dans leurs têtes autour et que cela peut arriver." L'entraîneur italien a par ailleurs remercié le président et le coach de l'Olympique de Marseille pour leur soutien et réclamé "des décisions importantes".
Lire aussi : Salut nazi, cris de singe : l'OL "condamne" les "comportements racistes" de ses supporters contre l'OM