Les nouveaux Vélo’v débarquent dans les rues de Lyon cet été. Nous avons pu les tester en avant-première dans les locaux de JCDecaux à Plaisir, en région parisienne. Plus légers, plus maniables, ils sont la première vague d’une nouvelle génération qui évoluera en même temps que les panneaux publicitaires, bientôt numériques.
Depuis quelques mois, Vélo’v est en mue. Seul candidat à sa propre succession, le groupe JCDecaux a remporté le marché de mobilier urbain pour les quinze prochaines années. Contrairement à Paris, qui en fait les frais, le système ne change pas depuis 2005 : échange redevance publicitaire contre vélos en libre-service. Pour le reste, Vélo’v s’offre une nouvelle jeunesse. Les premiers changements visibles ont eu lieu dès la fin du printemps, avec l’arrivée d’une nouvelle application pour smartphone qui permet de réserver un vélo, de le débloquer sans utiliser la borne et enfin de le noter après usage. Ces nouveautés ne sont pas allées sans quelques bugs, à l’image de ces stations remplies de vélos qu’il est impossible de déverrouiller… Des petits ratés d’installation assez prévisibles, qui passeraient sans doute mieux avec un effort de communication. Comme pour le métro, les bus ou la navette autonome, le maître mot de la mobilité restera toujours “information voyageur” et les équipes JCDecaux auront fort à faire en juillet avec la nuit du 17 au 18 où les 4 000 vélos du parc seront remplacés. Depuis la fin juin, une centaine de vélos nouvelle génération circulent déjà dans les rues de Lyon pour tester le système. La bascule aurait pu être faite progressivement mais, pour le directeur régional, le choix de tout faire en une nuit – “challenge majeur pour l’équipe” – “est une manière de marquer l’arrivée du nouveau service dans l’esprit des Lyonnais”.Il vous reste 75 % de l'article à lire.
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