Le Groupement d’Associations et d’Elu.e.s Etudiant.e.s de Lyon Indépendants et Solidaires (GAELIS) a publié ce mardi 16 août le 11e coût de la rentrée. Alors qu’en 2021 les frais s’élevaient à 2410,13€, on observe une augmentation de 4%. Entre les frais de rentrée comprenant l’installation sur le territoire et l’inscription en enseignement supérieur, et les frais de vie courante, le montant est désormais de 2516,59€.
2516,59€, c’est le montant exact de ce que doit débourser un étudiant souhaitant faire ses études supérieures à Lyon. Gaelis a publié ce coût de rentrée grâce à un calcul basé sur la méthodologie de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes). Un profil type est généré : non-boursier, quitte le domicile familial et s’inscrit en enseignement supérieur.
20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté
Entre les frais de la rentrée scolaire et les frais de la vie courante, le budget est vite dépassé. 2516,59€, soit une augmentation de 4% depuis la rentrée 2021. Le montant de la bourse a pourtant, lui aussi, augmenté de 4% permettant ainsi d’observer une inflation supérieure à 6%, qui pourrait aller jusqu’à 9% en fin d’année 2022, selon l’INSEE.
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C’est ainsi que 20% des étudiants se retrouvent à vivre sous le seuil de pauvreté et à être dans l’obligation de trouver un travail d’environ 15h par semaine, provoquant stress et fatigue. Les étudiants finissent par abandonner leurs études. Également, de plus en plus se retrouvent dans des phases de dépression et ont des pensées suicidaires. "Je rentre en deuxième année de Master à l’université Lyon 2. Je vis en colocation avec une amie, mais c’est vrai que ce n’est pas toujours facile financièrement. On doit faire l’impasse sur beaucoup de sorties", affirme Mathilde, étudiante en psychologie.
Un retour du Covid
La pandémie du Covid n’a rien arrangé. En 2020, lors des confinements, beaucoup d’étudiants abandonnent leurs études et sont obligés de quitter leur travail et leur logement. Un retour à la case départ financièrement et moralement. Alors qu’une nouvelle vague est prévue pour cet automne, Gaelis prévoit de mettre en place un dispositif pour la cession 1 bis afin qu’un étudiant malade de covid le jour du partiel puisse le repasser comme un autre étudiant mais à un autre moment. "Si l’ampleur devient aussi importante qu’en 2020, que les emplois étudiants sont mis à mal et que les universités ferment, alors on remettra en place le système de distribution alimentaire que l’on avait mis à l’époque", énonce Laure Morin, présidente de Gaelis depuis le 3 juillet dernier.
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Les solutions de Gaelis
Gaelis aide les étudiants avec des programmes comme "Sors de ta piaule" permettant un accès à des activités gratuites pendant 3 semaines. L’association a également mis à disposition un guide regroupant toutes les aides sociales. Mais Gaelis souhaite aller plus loin en mettant en place des mouvements différents afin de faire bouger les choses à un niveau supérieur. Pour la santé mentale, des mesures portées auprès des instances universitaires pour un développement du nombre de services santé universitaires à Lyon. Concernant les bourses, c’est à des personnalités politiques qu’ils s’adressent afin de garantir une bourse ouverte à davantage d’étudiants. Enfin, pour les logements, le souhait d’un développement du parc immobilier lyonnais passera par le Crous ainsi que par la Métropole.
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Des problèmes à cause de l'usage de fric ?
Oh et bien c'est très étonnant dites donc ! Il faudrait faire une étude d'économistes pour savoir comment continuer cette société de dupes sans que les citoyens en prennent conscience... Ha non, pas besoin, puisqu'ils n'en ont toujours pas conscience ! 🙂
Vive les duperies dans un monde monétaire.
En 10 ans, la Start Up Nation est appauvrie et le monde étudiant redécouvre l'indigence. Ils leur restent friperie, friterie, food truck, flixbus, fakes, fumette.. !
La misère a toujours existé. Le monde "des objets" ne suffisant plus à faire tourner la machine économique, cette dernière vend + que jamais du rêve, du vent, symbolisé par "la Start Up Nation".
Notre société arrive à saturation totale.
L'histoire du monde nous rappelle à tous que ce n'est pas la 1° fois. Les cycles économiques vont perdurer et ce quelques soient les options choisies passées ou à venir !
Et bien non, si les cycles économiques reviennent régulièrement, il y a quelque chose qui empêchera les prochains :
la fin des ressources à profusion.
Car pour "remonter la pente", les sociétés humaines pouvaient se tourner vers la nature.
Maintenant, tout est empoisonné, les mines arrivent à épuisement, etc, etc.