Boris Miachon-Debard, adjoint PCF du 7e arrondissement de Lyon, est l'invité de 6 minutes chrono. Il revient sur la campagne présidentielle de Fabien Roussel.
En 2022, les communistes reprennent des couleurs. Pour la première fois depuis 2007, le Parti communiste présente un candidat à l’élection présidentielle. Fabien Roussel flirte avec la barre des 5%, un score qui marque pour les communistes leur retour. Pour Boris Miachon-Debard, le député du Nord a su recréer un contact entre les classes populaires et le PCF : “Notre problématique c’est que trop des nôtres s’abstenaient. Pour Jean-Luc Mélenchon et mes amis insoumis, c’est la der des ders, je leur souhaite un bon baroud d’honneur. Ce qui me préoccupe c’est comment on reconstruit la gauche pour les dix prochaines années”.
L’adjoint à l’urbanisme du 7e revient aussi sur le programme de Fabien Roussel de manière tout aussi cash que son candidat : “on va prendre le fric là où il est. En période de crise, une poignée de gens riches se sont fait un bénef’ de plus de 240 milliards d’euros, c’est plus que le budget de l’État. Ceux qui promettent de ne pas toucher aux impôts ne vont rien faire. Nous allons faire en sorte que les gros paient gros et les petits paient petit”.
Leur remontée n'est due qu'au soutien des grands médias qui donnent une grande visibilité à F. Roussel, et ces médias le font dans un calcul politique : amoindrir Mélenchon pour qu'il ne soit pas face à E. Macron. 🙂
Quant à "prendre aux riches", oui, c'est un classique dans la guerre pour le fric sans fin qui mène aux guerres. Ils restent dans leur mythe de la "lutte des classes" alors qu'en étant postmonétaire, toute cette perte de temps et d'énergie à ne pas résoudre les problèmes, n'existerait plus, l'humanité serait enfin occupée aux choses importantes.
Non seulement ils ne font pas avancer les choses en revenant dans le passé avec des idées qui ont échoué dans les pays les plus riches du monde, mais en plus ils continuent à empoisonner intellectuellement l'avenir par ces approches obsolètes et en empêchant le débat autour de l'existence de la monnaie.
Commencez par prendre des voix là où elles se trouvent. Comme d'autres à la conquête des " fâchés pas fachos" !
C'est d'accord: Fabien Roussel est un beau gosse et il s'exprime bien; il a su trouver des termes simples comme un bon repas arrosé d'un bon vin. Mais un communiste reste un communiste. Le communisme a le tord de proposer le paradis sur terre, ce qui sera vite démenti par la réalité. Au moins, le christianisme promet le bonheur dans l'au-delà, donc difficile à vérifier. Qui peut citer un pays où le communisme a réussi? URSS? Implosion, misère, goulag. Cuba? La dictature absolue, la misère, l'exode. Le Vénézuela? Les plus grandes réserves de pétrole au monde; corruption, dictature, plusieurs millions d'exilés pour éviter de crever de faim. Les seuls à avoir compris comment employer un régime communiste: les Chinois. Ils ont mis en place un régime inédit: communisme+capitalisme; ça marche; jusqu'à quand. Conclusion: le communisme est un leurre mortel pour des innocentants. Communisme: un mot à bannir du vocabulaire de manière définitive.
Boris Miachon-Debard, adjoint PCF du 7e arrondissement de Lyon, donc il va le prendre dans sa poche.
Il jette de l'ombre sur les jours heureux de son collègue Roussel !
Boris Miachon-Debard, adjoint PCF de Lyon 7°, donc il va le prendre dans sa poche. De l'ombre sur les jours heureux de son collègue Roussel !