Synonyme de fête du travail, ce lundi 1er mai à Lyon verra l’intersyndicale descendre dans la rue pour la 13e fois afin de protester contre l’adoption de la réforme des retraites. La manifestation s'élancera de la place Jean-Jaurès à 10 heures.
Depuis quelques jours les syndicats annoncent un 1er mai "historique" et "festif" à travers la France pour ce lundi 1er mai. À cette occasion, l’intersyndicale entend montrer qu’après 13 journées de mobilisation le combat contre la réforme des retraites se poursuit, malgré la validation de la majorité de son texte et sa promulgation par Emmanuel Macron.
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De Jean-Jaurès à Bellecour
À Lyon, plusieurs milliers de manifestants sont encore attendus dans les rues de la ville à l’appel de l’intersyndicale qui "invite tous les travailleurs et travailleuses, jeunes, retraités comme l’ensemble de la population à s’y rendre massivement, entre collègues de travail, amis, en famille pour obtenir l’abrogation de cette réforme injustifiée, brutale et injuste".
Le cortège conduit par les syndicats doit s’élancer à partir de 10 heures de la place Jean-Jaurès, dans le 7e arrondissement. Les manifestants emprunteront ensuite l’avenue Jean-Jaurès en direction de la place Jean-Macé, puis du cours Gambetta. Arrivé au niveau du métro Saxe-Gambetta, la cortège bifurquera alors à gauche en direction du pont de la Guillotière, où il franchira le Rhône avant de rejoindre la place Bellecour via la place Antonin Poncet.
Des drones surveilleront la manifestation
À noter que durant cette manifestation, les forces de l’ordre devraient utiliser deux caméras de haute définition embarquées à bord de drones pour surveiller le passage du cortège. Une mesure décidée par la préfecture du Rhône en raison du fait que le "système de vidéoprotection de la ville de Lyon, régulièrement dégradé par les manifestants, ne permet pas pendant les opérations de maintien de l'ordre d’identifier les auteurs des faits de violences qui sont très mobiles et s'équipent au dernier moment". L’arrêté signée par la préfète du Rhône Fabienne Buccio précise que "les lieux surveillés sont strictement limités au parcours de la manifestation et à ses abords, où sont susceptibles de se commettre les atteintes que l’usage des caméras aéroportées vise à prévenir".
Un arrêté qu’ont tenté de suspendre, durant le week-end, l'Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico) et le Syndicat des avocats de France (SAF), en vain. D’après leur avocat, Me Jean-Baptiste Soufron, leur requête en référé a été rejetée au motif qu'il n'y avait "pas d'urgence", rapporte l’AFP. Les deux associations ont fait savoir qu’elles jugeaient cet arrêté illégal.
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