Tony Parker © Tim Douet – 2015
Tony Parker © Tim Douet – 2015

Parker confirme vouloir céder ses parts de l’Asvel, mais veut rester président

Dans un entretien accordé à L’Équipe, Tony Parker, le président et principal actionnaire de l’Asvel a confirmé sa volonté de céder ses parts à un autre actionnaire, Smart Good Things. Le champion NBA précise qu’il restera président du club de Lyon-Villeurbanne.

Les rumeurs dévoilées en début de semaine par nos confères du journal L’Équipe étaient donc vraies, président et principal actionnaire de l’Asvel depuis 2014, Tony Parker a bien l’intention de céder ses parts du club de Lyon-Villeurbanne. Dans un entretien accordé au quotidien sportif jeudi, le quadruple Champion NBA confirme vouloir confier les clés du club à l’un de ses autres actionnaires. 

Lire aussi : Tony Parker prêt à vendre ses parts de l’Asvel ?

Smart Good Things prochain propriétaire ?

"Je vais devenir le deuxième plus gros actionnaire de « SGT »", explique à nos confrères Tony Parker. Autrement dit, l'ancien meneur de l’équipe de France souhaite échanger ses parts Asvel contre des parts de Smart Good Things, une société spécialisée dans la fabrication de boissons instantanées, détenue par l’homme d’affaires franco-israélien Serge Bueno. Entré à l’actionnariat de l’Asvel en 2022, Smart Good Things deviendrait ainsi le plus gros actionnaire du club devant LDLC et l’OL. 

"Je veux rassurer tout le monde. Je me vois rester à l’Asvel dans les dix prochaines années"

Tony Parker, président et actionnaire majoritaire de l'Asvel

Tony Parker assure toutefois qu’il ne compte pas quitter le club et qu’il ne s’agit là que d’une opération "patrimoniale". "Je veux rassurer tout le monde. Je me vois rester à l’Asvel dans les dix prochaines années", précise-t-il, tout en insistant sur le fait que "rien ne va changer de ce côté-là. Je resterai président de l'Asvel, président de l'Asvel féminin, le board sera le même et je prendrai les décisions comme d’habitude". 

LDLC et l'OL circonspects

Des mots destinés à rassurer les autres actionnaires partenaires du club, notamment LDLC, l’OL ou encore la Ville de Villeurbanne, qui nourriraient des inquiétudes au sujet de cette cession. Tous ne verraient pas d’un si bon œil ce changement de propriétaire. "C'est normal qu'il y ait de la prudence. C'est de la bienveillance de la part de mes actionnaires. Ce n'est pas parce que l'on rentre dans des discussions qu'il y a des problèmes ou que c'est la guerre. On va discuter et essayer de trouver la meilleure solution possible pour le club", justifie Tony Parker. 

"J'ai beaucoup investi ces trois dernières années. […] Je ne peux pas faire tout, tout seul"

Tony Parker, président et actionnaire majoritaire de l'Asvel

Bien que le club ne soit pas au meilleur de sa forme cette saison avec une 17e place en Euroligue et une 7e place au classement du championnat de France, l’Asvel conserve une très belle côte et sa valeur serait aujourd’hui évaluée à 40 millions d’euros. De quoi faire naître quelques interrogations sur cette cession, d’autant que le club aux 21 titres de champion de France a obtenu en 2021 une licence en Euroligue pour 10 ans. 

Selon les explications de Tony Parker, cette opération aurait pour but de permettre au club de continuer à grandir afin d’un jour, décrocher le titre de champion d’Europe. "J'ai beaucoup investi ces trois dernières années. […] Je ne peux pas faire tout, tout seul. Si demain on veut atteindre les 25 millions d'euros de budget pour tenter d'être champion d'Europe un jour ou les 10-15 millions chez les filles, j'aurai besoin d'aide. Il n'y a pas de honte à dire cela", concède l’ancien joueur. Actuellement, l’équipe masculine s’appuie déjà sur un budget record de 15,7 millions d’euros. 

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