Pas d’expulsions hivernales pour les Roms

C’est ce que le collectif d’associations “Rroms” (regroupant notamment l’Alpil, Médecins du monde et CLASSES) vient de demander, par courrier, au préfet qui peut à tout moment user de la force publique pour expulser deux squats de l’agglomération lyonnaise. Squats et bidonvilles n’étant pas concernés par la trêve hivernale.

Le squat avenue Viviani à Vénissieux regroupe 100 personnes dans l’ancienne usine Saint Jean Industries tandis que plusieurs dizaines de personnes occupent une maison rue Péchoux à Villeurbanne.
Dans leur lettre adressée également à l’ensemble des pouvoirs publics, le collectif Rroms justifie cette demande de “trêve hivernale” : “Derrière cette expulsion, seule une nouvelle errance se dessine, sans qu'aucune solution plus humaine et pérenne ne soit envisagée pour ces personnes. Cette situation pose d’autant plus problème que sur le squat Viviani, se trouvent de nombreux enfants dont un nouveau né, de très jeunes femmes enceintes et sur le squat rue Péchoux, une personne souffrant d'une pathologie cardiaque grave, en attente d’intervention”.
Les associations demandent en outre à toutes les autorités (État mais aussi Région, Département et Grand Lyon) d’utiliser ce qui serait une véritable trêve des expulsions pour faire un état des lieux des conditions de vie des 600 à 700 Roms. Essentiellement originaires de Roumanie, ils tentent de se maintenir dans l’agglomération lyonnaise malgré les expulsions à répétition.

A lire également notre article paru dans le mensuel Lyon Capitale de novembre “Roms : retour à la case départ”

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