La chancelière allemande s’est de nouveau opposée à l’idée, défendue par le nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, d’une renégociation de la dette grecque.
Ce n'est pas une surprise, Angela Merkel ne voit pas d'un bon œil les volontés du nouveau Premier ministre Alexis Tsipras de renégocier la dette grecque.
Pour la chancelière allemande, il y a déjà eu suffisamment d'efforts de fournis de la part des créanciers de la Grèce, qui ont abandonné près de 100 milliards d'euros de dette depuis le début de la crise. "Je ne vois pas de nouvel effacement de la dette", a déclaré Angela Merkel, dans un entretien au magazine Hamburger Abendblatt.
Les premières annonces d'Alexis Tsipras de relever le salaire minimum et d'embaucher des fonctionnaires ne vont pas dans le sens de la rigueur budgétaire et des efforts prônés par la chancelière.
Si Alexis Tsipras doit se rendre à Paris pour y rencontrer François Hollande la semaine prochaine, aucune visite à Berlin n'est pour l'instant programmée.