En effet :
On peut lire que l'accès aux subventions est impossible, à cause des dizaines de pages de dossiers à remplir (4 clicks + 1 dossier de 11 pages en ligne sur culture.lyon.fr), et, quasiment dans la même envolée, que la culture ne devrait être ni subventionnée ni gérée. Ces contradictions, et surtout cette confiance placée dans le libéralisme débridé ne saurait d'après moi – et bien d'autres - que favoriser les mieux établis et les circuits à but purement commercial.
Et puis, Dronésien, va donc, toi qui porte la Vérité, expliquer aux directeurs de salles, programmateurs, équipes festivalières, labels régionaux, qu'ils se porteront mieux sans argent public et, en même temps, que l'appel à l'argent public n'a pas à être justifié...mais surtout s'il te plaît, invite-moi à la réunion, je n'ai pas tous les jours l'occasion de bien rigoler : Tous regrettent certainement les années où la Ville accompagnait les musiques actuelles avec 20 000 Frs par an (nouveaux Frs, quand même)
Et pendant que tu y es, cite-nous donc une salle que la Ville n'aide pas ou ne met pas à disposition de projets. Une seule.
On lit aussi que la scène techno est défavorisée la première " free municipale " s'est pourtant bel et bien tenue à Lyon, accompagnée, à la demande des organisateurs, par la mission musique de la Ville, dont l'avis favorable a été suivi par une Préfecture ouverte et pragmatique. Passons pudiquement sur l'accompagnement financier, assumé bien volontiers par la Ville, pour la sécurité, les secouristes, l'hygiène, la communication ...
Mais c'est certainement une machiavélique stratégie d'étouffement que de mettre des moyens financiers, logistiques et administratifs à disposition d'une pratique musicale " engagée " comme on dit en Dronésie.
Même perverse stratégie politique d'étouffement des formes musicales émergeantes –comme on dit de la Dronésie à la Draquésie-, quand le Maire décide d'aider Ground Zero, SK Records, Jarring FX ou De l'Autre Côté du Pont ! Ces hommes politiques sont diaboliques, et ces associatifs sont sans aucun doute des experts (certainement corrompus) des circuits administratifs et du lobbying !
Et faut-il rappeler que le Monde-à-L'envers a fermé pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les nuisances sonores, que le Bistroy est le café-concert le mieux aidé en France, que le Hip Hop a son superbe festival, et que, au fil des ans, Nuits Sonores valorise la plupart des acteurs des musiques électroniques locaux ? Facile de refaire l'histoire avec des infos-intox !
Facile de reprocher à certains d'avoir "un pied dans les structures locales" quand on n'en a pas fait la moindre tentative –choix respectable en soi-, mais qu'il faudrait voir à assumer !
Va, mon ami Dronésien Oriental, dérisionne bien. C'est moins fatigant comme ça.
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