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Pascal Wilder : "Pas de preuves que ce sont des chauffeurs de taxis"

Le président de la Fédération du Rhône des Taxis Indépendants condamne fermement l'agression du jeune homme de 26 ans. Mais estime qu'il n'y a pour le moment pas de preuves que les agresseurs soient des chauffeurs de taxis.

"Au moment où l'on se parle, il n'y a pas la preuve que ce sont des chauffeurs de taxis. La personne dit qu'il a été agressé verbalement par des chauffeurs de taxis. Mais qu'il est parti 100 mètres plus loin, et s’est fait agresser physiquement", a déclaré Pascal Wilder à Lyon Capitale.

S'il préfère être prudent quant aux accusations, il condamne tout de même cette agression : "Si la police trouve les auteurs et qu'elle prouve que ce sont des taxis, alors oui, c'est inadmissible et sans aucune retenue, je condamne fortement cette agression. On a dit qu'il ne fallait aucune agression physique ou dégradation de véhicules quand on a mené notre action contre UberPop. Tout le monde est très remonté contre UberPop, mais on veut que notre action soit pacifique et responsable."

En rentrant de soirée, le jeune homme avait voulu prendre un taxi pour retourner à son domicile. Après trois refus de taxis "en grève", il aurait alors signifié à ce dernier : "Je vais prendre UberPop". Avant que le VTC (voiture de transport avec chauffeur) arrive, le jeune homme déclare avoir été pris à partie par plusieurs chauffeurs de taxis. Agressé violemment, le jeune homme avait alors reçu plusieurs coups de poing au visage. Une altercation qui lui a valu une fracture du nez et 21 jours d'ITT (d'Incapacité Totale de Travail).

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