La passerelle Masaryk, en travaux, rouvrira aux alentours du 20 décembre. Pour Gilles Vesco (apparenté PS), conseiller délégué aux "nouvelles mobilités" du Grand Lyon, les travaux successifs, qui font la part belle aux modes “doux”, accompagnent “une demande sociétale”.
Alors que le pont Schuman vient d'être inauguré en grande pompe, le Grand Lyon poursuit sa politique de résorption des points noirs du trafic. La passerelle Masaryk, en travaux pour les six prochaines semaines, permettra aux piétons et aux cyclistes de multiplier les solutions de franchissement. Sa réouverture est prévue aux alentours du 20 décembre.
Il est notamment question de changer le tablier de la passerelle, actuellement en tôle, pour une structure en résine. Une légère démarcation séparera la partie piétonnière de la partie cycliste. Un feu pour vélos sera également mis en place, au niveau du quai Jaÿr, côté Vaise. La passerelle, inaugurée en 1831, fait partie intégrante du patrimoine lyonnais.
“Le vélo, un phénomène sociétal”
Pour Gilles Vesco, conseiller délégué aux nouvelles mobilités urbaines au Grand Lyon, cette politique "ne fait qu'accompagner un phénomène sociétal". Il se félicite de la popularité croissante des "modes doux". "En 2008, on enregistrait en moyenne un trafic de 70 vélos par jour sur le pont Clemenceau. En septembre 2014, on l'estime à 1 800 par jour, surtout grâce aux pistes cyclables bilatérales installées", affirme-t-il.
“Favoriser le report modal”
"On espère beaucoup du trafic cyclable sur la passerelle Masaryk", poursuit l'administrateur du Sytral. Depuis 2005, l'utilisation du vélo a été multipliée par trois à Lyon. "On est donc bien obligé de faire des pistes", déclare Gilles Vesco. "Avec le pont Clemenceau, le pont Schuman et la passerelle Masaryk, on poursuit notre politique des modes doux à Lyon, et on favorise les alternatives à la voiture", conclut-il. La communauté urbaine compte désormais 680 km de pistes cyclables.
' 'Avec le pont Clemenceau, le pont Schuman et la passerelle Masaryk, on poursuit notre politique des modes doux à Lyon, et on favorise les alternatives à la voiture', ' Avec un tel commentaire, ce monsieur est soit dans la provocation, soit dans la méconnaissance du dossier. Dire qu'on favorise les alternatives à la voiture en construisant un pont à deux fois deux voies, c'est vraiment se moquer du monde !