Le préfet d'Auvergne-Auvergne-Rhône-Alpes a pris un arrêté interdisant les manifestations à Lyon pour ce samedi 13 avril, acte XXII des Gilets jaunes. Périmètre, raisons invoquées, heures, risques d'amende : voici tout ce qu'il faut savoir sur cette interdiction.
La mesure couvait depuis plusieurs semaines, demandées par les commerçants de la presqu'île de Lyon. Pour ce samedi 13 avril, acte XXII des Gilets jaunes, le préfet d'Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Mailhos a pris un arrêté interdisant les manifestations dans certaines zones de Lyon.
Pourquoi une telle interdiction ?
Deux raisons principales sont invoquées. La décision a été prise après concertation avec le maire de Lyon Gérard Collomb et les associations de commerçants qui demandent une interdiction depuis plusieurs semaines. Par ailleurs, selon des sources à la préfecture, les services ont également constaté une diminution du nombre de Gilets jaunes mobilisés, et une augmentation de jeunes venus essentiellement pour en découdre avec les forces de l'ordre et casser. "Ces derniers s’en prennent notamment aux commerces de centre-ville, qui voient leur activité commerciale souffrir de ce mouvement qui les empêche de travailler et qui menacent leur pérennité économique".
Quel est le périmètre concerné
Le périmètre part du nord de la place Bellecour jusqu'à celui de la place des Terreaux. Ainsi, il sera impossible de manifester entre la rue de la République, nord place Bellecour, rue Joseph Serlin, rue Paul Chevenard, rue de Brest, rue Émile Zola et la rue Colonel Chambonnet.
Les manifestations de Gilets jaunes sont-elles interdites à Lyon ?
Pas du tout, juste dans le périmètre. La place Bellecour, lieu de rassemblement habituel des Gilets jaunes en presqu’île, n'a pas été incluse dans le périmètre.
Durant quelles heures le périmètre est-il actif ? Des barrages filtrants seront-ils mis en place ?
Le périmètre sera actif de 12 heures à 20 heures. Aucun barrage filtrant ne devrait être mis en place, en théorie, pour permettre aux clients de déambuler librement autour des commerces.
Que risquent les manifestants dans le périmètre ?
Selon la préfecture, toute personne ne respectant pas l'interdiction risque 135 euros d'amende et cela autant de fois que sa présence sera constatée dans les secteurs concernés. Les organisateurs de rassemblement risqueront six mois d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.
En baisse après 5 mois, 3 fois plus long que Mai 68 !
C'est une lame de fond sociétale. Celui qui l'a vu arriver, c'est G. Collomb.
Il a prit ses jambes à son cou et fuit le tsunami jaune vers Lyon et l'Hubris du gouvernement Macron!