L’adjointe à l’éducation a tenté de relativiser les couacs qui entachent la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, à l’image du garçon de 2 ans et demi qui a échappé à la surveillance de ses animateurs, il y a une dizaine de jours, à la Confluence.
Inévitablement, le sujet des rythmes scolaires est revenu au cœur des débats, ce lundi, lors du conseil municipal de Lyon. Les conseillers municipaux d'opposition ont réclamé des comptes à la majorité sur la sécurité et l'encadrement des élèves pendant le temps périscolaire, alors qu'un enfant de 2 ans et demi a réussi à quitter son école il y a une dizaine de jours, tandis qu'il était censé être sous la surveillance d'animateurs. Le leader du groupe Ensemble pour Lyon, Michel Havard, évoque un "événement inadmissible" qui appelle "des consignes très strictes sur ces questions de sécurité".
"Une enquête préliminaire est en cours qui permettra d'établir les responsabilités", a répondu l'adjointe à l'éducation, Anne Brugnera, tentant de temporiser : "Il s'agit d'un cas, sur 22 000 enfants inscrits. Je reçois tous les jours des mails de directeurs de centre d'accueil ou de parents qui me disent que tout se passe très bien. Il est vrai que des incidents parfois graves se sont passés, mais nous travaillons à en tirer les leçons."
Au cours du prochain conseil municipal, le projet pédagogique pour ces activités du temps périscolaire devrait être voté.