Des perquisitions et des auditions ont été menées ce mardi à l'Hôtel de Ville de Lyon dans le cadre d'une enquête sur d'éventuels postes de collaborateurs politiques déguisés.
L'Hôtel de Ville de Lyon a été secoué ce mardi matin. Une vingtaine d'agents de la police judiciaire ont mené des perquisitions et des auditions dans les locaux de la mairie dans le cadre d'une enquête sur le rôle des chargés de mission auprès des adjoints au maire de Lyon, a appris Lyon Capitale, confirmant une information de Tribune de Lyon. Selon nos informations, un signalement a été effectué en février 2021 par le groupe Droite, centre et indépendants auprès de la Chambre régionale des comptes (CRC). Cette dernière aurait ainsi signalé les faits au procureur de la République.
Une vingtaine de salariés au statut flou, entre collaborateur politique et personnel administratif ?
Selon les dispositions règlementaires, le maire de Lyon peut en effet bénéficier de 12 collaborateurs - au rôle politique - au cabinet, pas un de plus. Mais en début de mandat, les élus de droite avaient été interpellés par une délibération du 30 juillet 2020 qui fixait les effectifs de la municipalité. Une vingtaine de chargés de mission d'adjoints, notamment de la première adjointe Audrey Hénocque, n'y figuraient pas. L'opposition a alors écrit au maire pour demander les fiches de postes de ces chargés de mission, sans succès. Elle a alors saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (Cada) pour obtenir plus de précisions sur leurs prérogatives.
Quelques mois plus tard, par une délibération du 30 septembre 2021, le maire de Lyon, Grégory Doucet a créé une "direction de la coordination institutionnelle" pour tenter d'apporter un nouveau cadre règlementaire à ces postes situés dans un flou juridique, à la frontière entre collaborateur politique et poste administratif. A l'époque, le conseiller municipal d'opposition, Etienne Blanc avait "félicit(é)" la majorité pour cette initiative, tout en rappelant qu'elle n'apporterait pas de réponse "sur le fond", "à l'observation que nous avions faite relevant de l'interdiction pour les collectivités territoriales de constituer des cabinets au profit des maires adjoints ou des vice-présidents quand il s'agit d'une région ou d'un département".
Et l'élu LR d'ajouter : "Nous redoutons qu'à travers cette nouvelle direction, vous dotiez vos adjoints de cabinet que vous allez qualifier d'emplois administratifs, alors qu'en réalité, ce seront des emplois de cabinet, ou en tout cas, des emplois qui auront une connotation très politique." Sollicité pour évoquer la création de cette direction de la coordination institutionnel, l'entourage de Grégory Doucet ne nous a pas encore répondu.
La Ville de Lyon assure néanmoins qu'elle "se tient, bien entendu, à la disposition de la justice et ne souhaite faire aucun commentaire sur une enquête en cours". Pour rappel, cette ambiguïté entre collaborateur politique et personnel administratif au service la collectivité fait l'objet d'investigations à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, dirigée par Laurent Wauquiez (LR), menées par le parquet national financier (PNF). La Région Île-de-France avait également été perquisitionnée en 2020 dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics suite à un signalement de la CRC qui pointait du doigt le trop grand nombre de collaborateurs politiques (25 au lieu de 13) employés par la Région.
Lire aussi : Des perquisitions menées pour des soupçons d’emplois fictifs autour de Wauquiez
Qu'est-ce qu'elles vont vite la "justice" et les "enquêtes" dans un monde de fric ! 😀
Et évidemment tout cela est lié à... l'usage de monnaie. Cet outil "pas du tout" facilitateur de la corruption ! 😀
Vive la vindicte et la justice populaire.. vae victis !
???
! ! !
Ok, donc sans queue ni tête comme d'habitude avec vos commentaires cher Janus/Orus ô dieu suprême. 😉
le problème des Verts, c'est qu'à donner des leçons à la terre entière en termes de démocratie, il ne faut pas se faire prendre à longueur de temps en train de tremper les doigts dans les pots de confiture ! démocratie participative non transparente, procédures de marché publics un peu surprenantes .. projets menés sans aucune étude d'impact pour les administrés ... cela commence à faire beaucoup en peu de temps ! les lyonnais observent tous les jours une circulation et un stationnement impossibles, des transports en commun qui ne fonctionnent pas et cela pour des coûts pharaoniques, une ville de plus en plus crasse, les derniers commerçants indépendants du centre ville obligés de mettre la clé sous la porte, des statuts de fonctionnaires avec des droits d'absence et de congés qui explosent faisant qu'ils ne sont bientôt plus au service des administrés mais à gérer leurs menstrues douloureuses et pour les papas garder les enfants et des horaires pour pouvoir aller les chercher à l'école donc pour un coût qui explose pour le contribuable, des discours absconds de directeurs de services qui connaissent mal leurs dossiers et se contredisent, ... bref un amateurisme dogmatique et sectaire qui risque de coûter rapidement beaucoup de tort à la ville et à la métropole ... sans améliorer ni la qualité de vie, ni la qualité de l'air !
C'est quand même triste de voir ça. De voir une administration qui nous gère se faire perquisitionner.
Est-il si difficile de trouver des élus honnêtes ? Ils nous représentent quand même.