Les travaux du nouveau campus de l’université catholique de Lyon, démarrés en novembre 2012, se termineront dans un peu plus d’un an. 8 000 étudiants (dont 1 300 étudiants étrangers) prendront place à la rentrée 2015 sur le site des anciennes prisons de Lyon. L’avancée du chantier en images.
L'université catholique de Lyon a divisé ses pôles facultaires entre le campus Carnot et le futur campus Saint-Paul, sur le site des anciennes prisons rachetées. Alors que le premier regroupe les pôles Théologie, Sciences humaines et Lettres et langues, le second (d'une superficie de 35 000 m2) domiciliera les pôles Droit, Sciences et Economie. Également, la bibliothèque universitaire, le rectorat et plusieurs services centraux.
Les travaux se réalisent dans le sens des aiguilles d'une montre. Ici, l'un des bâtiments les plus aboutis, qui abritera les locaux de l'ESDES.
Les toits (ainsi que les derniers étages de certains immeubles) offrent une vue sur la basilique de Fourvière.
Les futurs lieux de vie prennent forme. Au compteur, 70 salles de classe et 20 amphithéâtres. L'installation des équipements débutera en mai 2015, après la fin des travaux et quelques mois avant la rentrée.
Entre deux immeubles neufs, un édifice datant du XIXe siècle. Les négociations lors du rachat de la prison Saint-Paul par l'université catholique de Lyon ont abouti à l'accord suivant : 40 % des bâtiments et/ou de parties (murs, plafonds, escaliers...) provenant de la prison doivent être conservés sur l'ensemble du futur campus.
Une façade d'immeuble moderne VS une ancienne façade d'immeuble à conserver.
Le bâtiment central est le principal lieu de transition : la chapelle reliera les immeubles via des corridors aériens. Mis à part quelques travaux de rénovation, tout l'édifice du XIXe siècle sera conservé.
L'entrée de la chapelle et le dôme au sommet de l'édifice. Le dôme sera le lieu de culte de l'université catholique de Lyon. Il conservera son objectif religieux : les étudiants chrétiens pourront prier à cet endroit. À noter que les pratiquants d'autres religions pourront se voir accorder une salle pour leur culte, à leur demande expresse.
Le plafond du dôme de la chapelle de la prison Saint-Paul, construite en 1896.
Le chantier de la "traboule" universitaire, vu de l'extérieur. Un long couloir traversera l'université jusqu'à la place des Archives, près de la gare de Perrache.
Pendant ce temps le campus de Lyon2 à Bron tombe en ruines et les étudiants s'entassent dans le T2 tous les jours...... on a privilégié une fac catho à une fac laïque, qui a payé ?
Oui la différence de traitement est scandaleuse dans une République que s'affiche laïque ! Qui paie en partie les contribuables puisque sans la garantie de la ville le projet n'aurait pas eu lieu . Le patronnât local qui souhaite des cadres et employés dociles mais certainement pas créatifs ... On peut dire qu'à Lyon 'un air de liberté ' flotte sur cette ville ...
Veuillez noter que le rachat de la prison Saint-Paul et le financement des travaux est entièrement assumé par l'université Catholique de Lyon, qui est un établissement privé. Il n'y a donc aucun privilège ni favoritisme.
c'est un peu péremptoire, chère madame !http://www.lemonde.fr/education/article/2013/10/02/la-catho-de-lyon-prospere-et-s-epanouit_3488575_1473685.html Quant aux favoritismes et privilèges, attendons de voir avec le recul, chaque marché public ou privé, ces dernières années révèlent bien des surprises.L'état et la Région aurait mieux fait de garder l'argent PUBLIC afin de financer la rénovation du campus de Bron ou le chantier du lycée Brossolette qui tombe en ruines
Le chantier, qui devrait prendre fin d'ici à 2015, se monte à 76 millions d'euros, et les collectivités locales, agglomération et région comprises, toutes deux socialistes, y participent à hauteur de 10 %. ( source ci dessus, le Monde 02/10/2013 )
Article L. 731-14 du Code de l'éducation: “Les établissements d'enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d'université. Les certificats d'études qu'ils jugent à propos de décerner aux élèves ne peuvent porter les titres de baccalauréat, de licence ou de doctorat... L'amende est de 30 000€.Nous attendons donc des autorités de la République qu'elles mettent fin à cette usurpation de titre. Rappel ce projet a bénéficié de la garantir de 9 millions € de la ville.
'Marianne' vous commettez une double usurpations. Une en vous donnant le pseudo de Marianne symbole de la République. Deux: en utilisant à tort le titre d'université pour la fac. catholique.Le financement d'une garantie bancaire de 9 millions d'€ est une charge qui coute aux contribuables. Sans cette garantie pas de projet! Alors que nos étudiants à Bron sont reçus dans des mobile-homes. Honte à nos élus qui sont censés faire vivre la République synonyme de bien commun et de vivre ensemble!