stylo plume
Le stylo-plume en laque traditionnelle “Iro-Miyabi” est une série d’instruments d’écriture qui exprime la tradition japonaise “Iro” (couleur) et “Miyabi” (élégance) en laque colorée © Antoine Merlet
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Perreyon 1884, poids lourd de la plume à Lyon

Référence de l’imprimerie et du stylo, orientée vers l’écriture haut de gamme, Perreyon a marqué l’histoire sociale et économique de Lyon.

Hasard de la vie ou prédestination, la maison Perreyon a été créée la même année que le tout premier stylo-plume à réservoir d’encre, conçu par l’Américain Lewis E. Waterman – invention qui marqua le début d’une ère nouvelle dans l’écriture, et qui demeure toujours actuelle 140 ans après.

L’encre, Petrus Perreyon connaît bien : il est imprimeur. Originaire de Chalon-sur-Saône, il a décidé de faire fortune à Lyon. En ce XIXe siècle, la ville vit la transformation radicale de l’imprimerie avec, notamment, l’apparition de nouveaux besoins dictés par l’essor de l’industrie et du commerce.

Petrus Perreyon a attendu le lendemain des festivités du 14 juillet, à grand renfort de feux d’artifice de Ruggieri, pour ouvrir sa boutique au numéro 1 de la rue de Bourbon (hommage à l’échevin lyonnais Jacques Bourbon qui offrit gratuitement un terrain pour le percement d’une artère), rebaptisée rue Victor-Hugo en mai 1885, après la mort de l’auteur. L’enseigne est modestement dénommée “Papeterie Perreyon”. Petrus Perreyon est d’ailleurs recensé comme papetier dans l’Indicateur Henry (un annuaire commercial, administratif et judiciaire de la ville de Lyon et du département du Rhône) de 1885.

“Il y a autant de stylos-plumes que de clients.” Perreyon 1884 propose un rare “bar à encres”, constitué de dix-huit marques © Antoine Merlet

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