La Métropole et la Ville de Lyon ont annoncé, lundi 20 juin, avoir retenu un groupement de paysagistes pour transformer les espaces publics du quartier de la Part-Dieu. Un projet destiné à rendre le secteur plus agréable pour les piétons, plus frais et plus perméable.
Lundi 20 juin, la Ville et la Métropole de Lyon ont annoncé les grandes lignes du "projet urbain" autour du quartier de la Part-Dieu. Au total, le plan prévoit 15% d'espaces publics en plus ainsi que 9 600 m2 de canopée, 2144 arbres plantés en 2030, 67 200 m2 de surfaces perméables ou encore 120 000 m2 d'espaces piétons. "Une révolution paysagère" menée par les deux collectivités et SPL Lyon Part-Dieu, qui a retenu le groupement mandaté par l'Atelier Jacqueline Osty et associés à l'issue d'une consultation de marché de maîtrise d'œuvre.
L'objectif affiché est clair : " On voulait donner plus de places aux piétons et transformer ce quartier en quartier à vivre. La Part-Dieu, c'est aussi une porte d’entrée dans la ville, dès la sortie de la gare on veut retrouver un paysage agréable. Pour permettre de voir que quand on arrive dans cette ville on s’y sent bien", a ainsi expliqué Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, depuis la nouvelle maison du projet de la Part-Dieu où les concertations avec les habitants seront tenues.
Fin des travaux en 2029
Aux côtés du président de la Métropole Bruno Bernard, l'édile a dévoilé les orientations portées par les paysagistes choisis pour végétaliser au mieux le secteur. En clair, les premières missions se concentreront sur l'avant-projet de la place des Martyrs de la Résistance pour une fin des travaux d'ici 2024. Suivront alors les premières études sur le doublement de place du Lac, où un parc urbain de 2 hectares viendrait remplacer la cité administrative. L'opération sera menée par la SPL Part-Dieu.
Une fois les travaux de la tour To-Lyon finalisés en 2023, les premières concertations liées à la création du boisement Bouchut seront engagées. Il s'agit d'un espace végétalisé en lieu et place de l'actuelle base de vie de chantier." L'idée est de mettre en place une grande diversité végétale. On veut amener de la fraîcheur dans un endroit où on ne trouve que des sols infertiles", a ainsi expliqué le chef de l'exécutif métropolitain. Le chantier commencera une fois la nouvelle tour To-Lyon achevée.
Autre projet à venir : l'agrandissement d'un peu plus d'un hectare de l'esplanade Mandela au niveau du secteur sud-est de Part-Dieu. Pour l'heure, impossible de prévoir un coût global pour ces opérations, puisqu'un budget sera alloué à chaque intervention.
2029 ? Donc après les élections de 2026 ! 67 200 m2 de surfaces perméables, comme la place de Francfort Lyon 3° dont les revêtements et les sous-sols sont perméables, depuis l'ancienne municipalité.. bien avant l'arrivée des écolos !
Si l’on considère que Lyon est une ville française où il fait souvent très chaud pendant plusieurs mois et si l’on a à l’esprit que la priorité est de rendre supportable les épisodes de canicule, l’on doit s’interroger sur l’efficacité de la végétalisation des espaces publics. De combien de degrés ou dixièmes de degrés la température va-t-elle baisser non seulement à l’emplacement des îlots de fraîcheur mais aussi par exemple à quelques centaines de mètres ou kilomètres de ces îlots ? En d’autres termes, outre le fait d’avoir la satisfaction d’avoir des arbres et des arbustes est-ce que les températures seront moindres et quel sera le bénéfice de cette opération par rapport à son coût ? Et si malgré ces efforts la chaleur reste globalement aussi intense à Lyon est-ce que cela n’aura pas été pour la municipalité une manière de montrer qu’elle a fait quelque chose, plutôt que rien, même si cela n’aura pas servi à grand-chose ? Et la solution consistant à repeindre les façades des immeubles anciens et modernes et les toits des immeubles modernes avec de la peinture anti-chaleur ne serait-elle pas préférable et beaucoup plus efficace car elle concernerait les logements de tous les habitants ? Quel serait le coût de ces travaux et par qui pourraient-ils être financés ? Tout ceci dans un contexte où le temps presse et où il ne faudrait pas encore attendre des dizaines d’années pour agir d’une manière efficace.
"Si l’on considère que Lyon est une ville française où il fait souvent très chaud pendant plusieurs mois". Lyon, climat semi-continental, été chaud/hiver froid, un peu comme Milan, Munich, Budapest, Vienne....
"le chef de l'exécutif métropolitain' On dirait la définition d'un capo mafieux !