La Ville de Lyon doit rendre un avis sur le plan de protection de l'atmosphère avant le 25 mars. La mairie organise donc un conseil municipal extraordinaire le 23 mars.
La Ville de Lyon organise un conseil municipal exceptionnel le 23 mars sur le 3e Plan de protection de l'atmosphère (PPA). Après le premier PPA adopté en 2008 et le second voté en 2014, ce troisième volet doit permettre de réduire plus rapidement les niveaux de pollution constatés à Lyon. Les différents groupes vont donc débattre sur le sujet, avant de voter pour rendre un avis favorable ou défavorable auprès de la préfecture.
Mais pourquoi ne pas en débattre au conseil municipal du 31 mars ? Car il arrive trop tard. Le conseil municipal de Lyon aurait en fait dû se prononcer lors de sa dernière séance, le 27 janvier. Mais la délibération n'a pas été inscrite à l'ordre du jour, tout comme l’extension de la Zone à faibles émissions (ZFE). D'où la création d'un conseil exceptionnel. Oubli ? Erreur ? Conseil du 27 janvier déjà trop long ? Cette absence avait soulevé l'indignation des oppositions.
En plus du PPA, deux autres dossiers doivent être abordés : la signature du contrat de relance du logement pour l'année 2022 avec l'État et la Métropole et le rapport "Lyon en transitions" sur la situation de la Ville en matière de développement durable.
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Qualité de l'air à Lyon : comment est évaluée la pollution ?
Une question: les responsables de cet imbroglio toucheront-ils des indemnités supplémentaires pour participation à un conseil municipal supplémentaire? Ils ne sont certainement pas à ça près.
Faudra-t-il que la ville soit mise sous tutelle pour incompétence notoire?
il semblerait que la politique d'interdiction de la voiture menée depuis 2 ans, les restrictions des voies de circulation faisant que les véhicules polluent sans rouler, que les voies de transports en commun sont vides faute de service, que les difficultés de se garer imposant de tourner toujours plus en raison des plots, des trottoirs, des places de trottinettes, de deux roues qui se font voler, de conversion de places en talons en places en créneau, les terrasses inutilisées et vides réduisant donc l'impossibilité de trouver des places ... il semblerait donc que cette politique non seulement rend le quotidien des administrés toujours plus insupportable engendrant l'agressivité mais n'ait pas en plus les effets escomptés sur la qualité de l'air ! chercher l'erreur ? quand on est en échec à ce point on se pose des questions c'est ce qu'on appelle le suivi et l'analyse d'indicateurs dans une démarche qualité ... encore ne faut il pas avoir comme dogme l'écologie punitive et ne pas être incapable de se poser les questions et de se remettre en cause ! On n'ose imaginer ce qui va se passer les prochaines années avec le projet rive droite du Rhône une catastrophe annoncée à venir ....