Déjà signé par la CFE-CGC, l’accord devrait entraîner le licenciement de 25 personnes, dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi : la maison mère, Volvo, prévoit la suppression de 480 postes autour de Lyon.
Le syndicat CFDT de Renault Trucks a annoncé ce jeudi 17 septembre qu'il signait l'accord ouvrant la voie au licenciement de 25 personnes, dans le cadre d'un plan de “sauvegarde de l'emploi”. Déjà soutenu par la CFE-CGC, l'accord majoritaire, négocié depuis plusieurs mois, est adopté et les premiers départs auront lieu en octobre.
Le plan social d'entreprise (PSE) mis en place par le groupe Volvo, propriétaire de Renault Trucks, prévoit la suppression de 480 postes autour de Lyon. "L'ensemble des mesures de l'accord majoritaire a permis de réduire l'estimation des départs contraints de 200 à environ 25 licenciements", s'est empressé de souligner jeudi dans un communiqué l'inter CFDT Renault Trucks. Pour un tel accord, la signature de syndicats représentant plus de la moitié des voix aux élections professionnelles est requise : c'est chose faite avec les 28,4% de la CGC et les 28,1% de la CFDT.
Restructurations en série
Le PSE est le second plan social touchant Renault Trucks en un an, après une première vague de suppressions de postes en 2014 : 508, dont 319 dans la région lyonnaise, ont déjà disparu, sans licenciement sec. Le syndicat CFE-CGC a d'ailleurs précisé qu'il n'approuvait "en aucune façon un plan social d’entreprise injuste pour les salariés et dommageable pour l’entreprise".
La maison mère, Volvo, est engagée dans une profonde restructuration de son activité et a déjà réduit ses effectifs de plus de 3 000 personnes. Après des années 2012 et 2013 difficiles, le bénéfice net du groupe a quadruplé au premier trimestre 2015 avec des ventes en hausse de 14%, mais les économies sont toujours à l'ordre du jour.