manifestation enseignants devant le rectorat de Lyon @LD
Image d’archives @LD

Plus de 350 personnes ont manifesté devant le rectorat de Lyon

Une centaine d'enseignants venus de la Loire, rejoints par des militants lyonnais, ont manifesté devant le rectorat de Lyon, vendredi 15 novembre.

Ils se sont réunis au petit matin hier pour prendre le bus direction Lyon et plus particulièrement le rectorat situé dans le 7e arrondissement. Ils, ce sont la centaine d'enseignants et de militants venus de la Loire pour dénoncer les poursuites disciplinaires contre deux de leurs camarades syndicalistes. Enseignants dans un lycée professionnel de Saint-Etienne et également élus au conseil d'administration et représentants de la CGT Educ'Action 42, ils sont accusés "d’outrepasser leurs prérogatives de représentants du personnel et syndicales" dans leur lycée et de manquer à leur "devoir d'exemplarité".

Des poursuites disciplinaires qui se multiplient à l'égard des syndicalistes ?

Cette situation est loin d'être anecdotique puisqu'elle décrit, selon le syndicat CGT Educ'Action 42, un durcissement des règles et une "mise au pas" des élus du personnel, des personnes syndiquées et même des parents d'élèves. Preuve que le sujet dépasse la situation de ces deux enseignants ligériens, plusieurs militants lyonnais mais aussi les syndicats CGT Educ’Action de l’Ain et du Puy de Dôme ont fait le déplacement hier devant le rectorat, alors qu'un des enseignants étaient reçu en Commission disciplinaire au même moment.

D'après les syndicats, ces procédures disciplinaires à l'encontre des personnes syndiquées sont "iniques" et se multiplieraient dans l'éducation nationale et dans le monde du travail en général. "La criminalisation de l’action syndicale par un dépôt de plainte pour diffamation pour s’être exprimé dans la presse locale cumulé au fait d’être accusé d’avoir « outrepassé leurs prérogatives de représentants syndicaux » est inacceptable dans un pays démocratique et doit donc cesser immédiatement", écrit la CGT Educ'Action 42 dans un communiqué de presse. Ils réclament toujours l'abandon des poursuites à l'encontre de leurs collègues. Une pétition nationale de soutien a déjà reçu plus de 1300 signatures.

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