Le policier de 45 ans renversé par le conducteur d’un fourgon cette nuit un peu avant 2h00 du matin est toujours entre la vie et la mort dans la matinée, même si son état est considéré comme "désespéré".
Mise à jour à 12h30 : une confusion est toujours présente autour de l'état du policier, pour l'instant, il est considéré comme "désespéré" et non décédé.
Dans une allocution à l’occasion de l’ouverture de la « conférence citoyenne », le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner avait déclaré que l’état de santé du policier de la sûreté départementale de 45 ans ne laissait « que peu d’espoir ».
Le parquet de Lyon a annoncé que les faits se sont produits à l’occasion d’une tentative d’interpellation des conducteurs du fourgon, suspectés d’être impliqués dans une affaire de vols aggravés en bande organisée d’après une enquête de la sûreté départementale de la DDSP.
Selon les informations de BFMTV, les forces de l’ordre ont décidé de procéder à l’interpellation du groupe après avoir constaté un vol de fret sur une aire d’autoroute de l’A43. Les suspects ont refusé d’obtempérer et ont percuté le fonctionnaire de police en prenant la fuite.
L'émotion s'exprime sur Twitter
Sur les réseaux sociaux, les réactions émues se multiplient. Le compte Twitter officiel de la Gendarmerie du Rhône a déjà adressé ses condoléances aux collègues et à la famille de la victime en dénonçant un "assassinat".
Le syndicat unité SGP Police a déclaré que tous "Les policiers de France sont effondrés". De son côté Alliance Police Nationale a publié un communiqué appelant à des "condamnations fermes à l'encontre d'auteurs de tels agissements".
Le président de la Métropole du Grand Lyon, David Kimelfeld a également réclamé justice et apporté son soutien aux proches et aux collègues du policier, avant de corriger son message pour retirer l'information sur le décès du policier.
Le parquet a annoncé ouvrir une enquête pour "tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique", une qualification qui devrait évoluer dans les heures qui suivent.
Un drame. Une famille détruite.
Quelle violence...
Mais qu'attendre de plus dans une région, un pays qui plonge à ce point dans les bas-fonds ? Les faits divers montrent qu'en quelques années la situation est devenue incontrôlable désormais.
Que penser quand des autorités locales et nationales ferment les yeux sur les messages "tue le flic qui est en toi" Rue Duvivier, ou "Nike la Bac" Rue Croix Barret (Lyon 7 et Lyon 8). Comment ces autorités peuvent tolérer ça ? Comment les proprios n'effacent pas ces messages haineux ? N'y a-t-il jamais un élu qui passe par là ? En plus à deux pas du lieu d'un triple meurtre...
Les policiers et gendarmes, les pompiers doivent être protégés par la loi et ici c'est un meurtre. Soit 30 ans de réclusion. Point. Pas d'excuse de stupéfiant, d'alcool, de défaut d'assurance. C'est un meurtre et il faut le considérer comme tel.
Nos politiques sont démunis, incompétents. La justice est timorée. Et ces individus ne sont pas que des voleurs de frets, ils sont surtout des meurtriers qui viennent de briser une famille.
Il faut une justice exemplaire pour ce meurtre. Exemplaire par le message qu'elle doit envoyer aux criminels et délinquants. Rapide également pour porter ce message car une condamnation dans 10 ans ne sert à rien.