Il ne peut pas y avoir de droit automatique de la famille (je ne parle bien sûr pas de droit du sang mais d'un droit au mérite) le jeu du pouvoir est intraitable, il faut gagner à tout prix et là, le lobbying commence, tout dépend du chef de clan, et souvent en politique c'est le dernier sorti victorieux des urnes qui use de son influence pour le casting final. Peu de femmes ou d'hommes politiques on suffisamment de charisme pour s'imposer d'eux même, un peu comme une équipe de foot ou de rugby où l'entraineur mais surtout le président décident au final de celui qui jouera .On s'attriste souvent de la souffrance d'un élu oublié de la sélection, mais n'oublions jamais que celui-ci n'est pas naïf, et qu'il a probablement en son temps lui aussi pris la place d'un légitime... Alors vous me direz et la compétence? La durée n'à jamais fait la compétence et la place a rarement été attribué par compétence .Ceci expliquant cela, l'analyse de notre premier ministre considérant être à la tête d'un état en faillite, pourrait bien être révélatrice sur la manière dont le pouvoir organise sa gestion. L'homme politique est un loup pour lui-même mais désormais pour nous aussi. Une réflexion en profondeur s'impose : sur le rôle de l'élu dans l'avenir de nos institutions, de notre environnement, ses engagements personnel, des sanctions en cas de faute, l'exemplarité durant son mandat et sa capacité d'initiative, son audace et sa dignité dans sa capacité de retrait de la vie publique en cas d'échec. Ces engagements devraient justifier d'un métier préalable à son entrée dans l'arène politique afin de ne pas en faire un fonctionnaire à vie de nos institutions....
Politique : gagner à tout prix
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