La préfecture du Rhône a annoncé que les mesures de réduction de vitesse et la circulation différenciée étaient maintenues au moins jusqu'au samedi 11 janvier.
Un épisode de pollution aux particules fines est en cours depuis mercredi 8 février 2023 dans le bassin lyonnais/Nord Isère. Jeudi 9 février, la préfecture du Rhône a décidé de prendre des mesures d’urgence importantes dans les transports et plusieurs secteurs d'activités.
Elles sont maintenues ce samedi 11 janvier, a annoncé la préfecture. La qualité de l'air est mauvaise sur toute l'agglomération lyonnaise.
Les mesures relatives au transport
- La circulation différenciée est mise en place. Seuls les véhicules affichant un certificat de la qualité de l’air (vignette Crit’Air) de classe "zéro émission moteur", de classe 1, de classe 2 ou de classe 3 sont autorisés à circuler au sein de la ZFE de la Métropole de Lyon.
- Une dérogation est tout de même acceptée pour les voitures particulières transportant trois personnes au moins. Les véhicules d’intérêt général prioritaires (taxis, les convois exceptionnels...) peuvent également circuler.
- Un abaissement temporaire de la vitesse de 20 km/h est instauré sur les axes routiers ou la vitesse normale est de 90 km/h au moins. La nouvelle vitesse est donc abaissée à 80km/h ou 70km/h en fonction de la route empruntée.
Les mesures relatives au secteur agricole
La pratique de l’écobuage (brûler une partie de la végétation) est interdite dans l’ensemble du département du Rhône ainsi que le brûlage des sous-produits agricoles.
Les mesures relatives au secteur industriel
- Les opérations émettrices de particules fines doivent être reportées à la fin de l’épisode.
- L’utilisation d’un groupe électrogène n’est autorisée que pour satisfaire l’alimentation d’intérêts essentiels, notamment pour la sécurité.
Les mesures relatives aux chantiers BTP et carrières
- Toute entreprise dont l’activité sur les chantiers est génératrice de poussières doit la réduire.
- L’usage des engins de manutention thermiques doit être aussi soumis à une utilisation moins intense.
Les mesures relatives au secteur résidentiel
L’utilisation du bois et de ses dérivés est totalement interdite comme chauffage d’appoint. La préfecture tient aussi à rappeler l’interdiction de brûlage de tout type de déchets.