Au moins 40 000 morts par an sont attribuables à l'exposition aux particules fines en France, d'après des dernières estimations estimations de Santé Publique France pour la période 2016-2019.
L'étude indique aussi que pendant le premier confinement "dur" du printemps 2020, où le trafic routier a été très ralenti, comme l'activité, 2 300 décès en lien avec l'exposition aux particules fines PM2,2 (inférieures à 2,5 microns) ont été évités, ainsi que 1200 décès en lien avec l'exposition au dioxyde d'azote.
Une précédente étude, basée sur la période 2007-2008, estimait à 48 000 le nombre de décès prématurés par an liés aux concentrations de particules fines PM2,5 (inférieures à 2,5 microns), matières microscopiques en suspension dans l'air qui pénètrent dans les ramifications des voies respiratoires et dans le sang.
Ah, et il arrêter aussi le chauffage au bois ?
Rappelons que le chauffage au bois, soit disant neutre en CO² (par convention), émet aussi des particules fines et il bénéficie d'aides publiques !
Nul n'est parfait
1 - Le CO2 issu du bois n'ajoute pas de CO2 dans l'atmosphère comme le CO2 issu du pétrole capturé depuis des millons d'années dans le sol et qui est remis dans l'atmosphère lorsqu'il est brûlé par les voitures et autres systèmes de chauffage.
2 - les subventions sont pour des feux fermés "flamme verte" qui ne rejettent que très peu de particules car elles sont rebrulées par un circuit des fumées spécifique.
3 - le problème de pollution sur lequel vous vous appuyez se situe dans les vallées de alpes où les gens n'ont toujours pas changé leur façon de brûler leur bois.
Concernant le bilan CO2, le fait de ne pas comptabiliser ce que l'on appelle le carbone biogénique est bien une convention qui permet de simplifier les calculs mais aussi de ne pointer du doigt que ce que l'on considère comme la cause du problème (le carbone fossile).
Imaginons un instant qu'instantanément nous puissions basculer toutes nos consommations de combustibles fossiles (pétrole, gaz) en consommation de biomasse (bois). Selon la méthode de calcul actuelle on aurait une diminution drastique des émissions et donc un abaissement de la concentration dans l'atmosphère.
Certes je n'ai pas les moyens de calcul sophistiqués des experts de la chose mais j'ai la faiblesse de penser que rien ne changerait. Rappelons simplement que si il y a une augmentation de la concentration dans l'atmosphère c'est que les émissions totales indépendamment de leur origine sont supérieures aux quantités absorbées sur terre (plantes, océans, etc.).
Vite un avocat pour porter plainte.......
Les épisodes récents d'alerte pour "pollution aux particules fines" dans la région AURA montrent que l'origine de ces particules (sable, combustion du bois) n'est pas toujours celle que l'on affirme le plus souvent (véhicules) quand on parle de santé.