En réponse à un épisode de pollution, les TCL avaient décrété la gratuité des transports en commun les samedi 15 et dimanche 16 mars, ainsi que les lundi 17 et mardi 18 aux heures de pointe. Aujourd'hui, le Sytral en a dressé le bilan : la fréquentation a progressé de seulement 4% au cours du week-end et de 2 à 3% les deux jours suivants, aux heures gratuites. Pas vraiment un succès donc.
Pourtant le syndicat de transport lyonnais avait mis les moyens, injectant des métros, tramways et bus supplémentaires. Bernard Rivalta, le président du Sytral, a livré son analyse ce jeudi. "J'ai protesté. Ce n'est pas le Sytral qui est responsable des pics de pollution", a-t-il déclaré, jugeant ces mesures "tout à fait inefficaces". De son côté, l'écologiste Raymonde Poncet estime que manquaient des mesures coercitives à l'égard des véhicules polluants.
Madame Poncet parle de mesures contre les véhicules polluants alors que plusieurs membres de sa famille roulent en diesel........
@populiste. Jusqu'à quel degré de parenté est-on responsable de la pollution de sa famille ? Je rejoins pour ma part Raymonde Poncet, les jours de pollution la première mesure à prendre est de limiter au maximum la circulation des automobiles, puis pour proposer une alternative ; la gratuité des transports en commun. L'un doit aller avec l'autre si on veut que cela soit efficace.
Limiter la circulation des automobiles, oui mais, PAS QUE les jours de pollution, @bruitdevert. C'est un travail de longue haleine que le Grand Lyon n'a pas encore suffisamment accompli, même si c'est mieux qu'il y a 30 ans. Il faut qu'une part de la voirie bascule de la circulation générale vers les transports en commun. La gratuité de ceux-ci ne serait alors pas forcément nécessaire.