Daniel Ibanez, opposant à la ligne Lyon-Turin et candidat du Rassemblement aux régionales, est l’invité de L’Autre Direct. Il explique les errements de ce projet de ligne ferroviaire et les conflits d’intérêts qui émaillent le dossier.
Au lendemain de la diffusion d'un documentaire de France 3 sur le Lyon-Turin, un projet à 26 milliards d'euros, L'Autre Direct interroge l'un des principaux opposants à ce projet.
Pour Daniel Ibanez, la création de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin n'est pas nécessaire puisqu'une ligne existe déjà et que des travaux de modernisation ont été effectués. "Ils ne font passer que 20 trains alors que 120 pourraient passer. Nous sommes pour utiliser la voie existante maintenant. Comment peut-on laisser les camions sur la route ? On ne peut pas dire qu'il y a un besoin tant que la ligne existante n'est pas utilisée", explique-t-il.
Daniel Ibanez dénonce aussi des conflits d'intérêts autour du Lyon-Turin et le manque de transparence des deux parlementaires qui se sont penchés sur le financement de cette ligne à grande vitesse.
Qui peut croire que faire passer plus de cent trains supplémentaires par jour, y compris le samedi et le dimanche, dans Chambéry, Aix Les Bains et le long du lac du Bourget est possible ?
Dans les 26 milliards que brandit Daniel Ibanez, on additionne la partie Italienne, la ligne à grande vitesse entre l'est de Lyon et l'avant pays savoyard ( il n'est plus prévu qu'une ligne mixte voyageur et marchandises à 220 km/heure) , le doublement des tunnels sous Chartreuse et sous Belledonne inutile et non prévu actuellement. On additionne également le coût du contournement ferroviaire nord de Lyon. Aujourd'hui, tout le trafic Fret passe par la gare de Lyon ( la pardieu ) . Aujourd'hui, plus de 100 trains de marchandises traversent cette gare par jour et pénalise tout le trafic voyageur. Qui à Paris trouverait normal de voir passer plus de 100 trains de marchandises dans la Gare de Lyon, Montparnasse, du Nord ou de l'Est ?
Les Parisiens n'ont plus a minimiser l'importance de notre ville!Lyon Capitale se spécialise dans le Lyon-Bashing pour leur mâcher le travail. Entre la diffusion de ce 'reportage' (complétement approximatif et totalement a charge) et votre article,le projet a pris 4 milliards! De plus; 'Au lendemain de la diffusion d'un documentaire de France 3 sur le Lyon-Turin, un projet à 26 milliards d'euros, L'Autre Direct interroge l'un des principaux opposants à ce projet' Et ou est l'interview de l'un des principaux soutiens a ce projet?? J'ai attendu plusieurs jours mais je ne vois toujours rien venir...
nous remarquons que priorité est donnée au tout TGV quand le ferroutage devait être le numéro un des priorités, il faut dire que nos élus ont besoins de se déplacer rapidement où qu'ils résident , gratuitement en première ceci va sans dire. les poids lourds européens eux continuerons à détériorer nos routes et autoroutes.