Pour Hubert Julien-Laferrière, Lyon ne doit pas retenir Interpol - (vidéo)

Hubert Julien-Laferrière, député Génération Écologie de Lyon, est l’invité de 6 minutes chrono. Il revient sur l’élection controversée du nouveau président d’Interpol.

Hubert Julien-Laferrière tirait depuis des mois la sonnette d’alarme. En vain. Fin novembre, le général Ahmed Naser Al-Rais, soupçonné d’actes de tortures par des ONG, a finalement été élu président d’Interpol, la police mondiale dont le siège est à Lyon. “Il parait inconcevable qu’à l’organisation mondiale des polices qui pourchasse des criminels on ait élu un homme soupçonné de multiples plaintes pour crimes, tortures et mauvais traitements dans son pays. C’est grave, car cela s’est fait avec le soutien de la France”, pointe le député issu de LREM avant d’adhérer à Génération Écologie. Il dresse d’ailleurs un parallèle entre le silence de la France sur le sujet et la vente des avions de chasse Rafale aux Émirats Arabes Unis : “on s’appuie sur les émirats pour notre diplomatie dans le Golfe, quel que soit le prix à payer pour les droits humains ou les prisonniers d’opinion”. Il reproche d’ailleurs au gouvernement cette vente d’armes.

Après cette élection controversée, Hubert Julien-Laferrière demande aux collectivités locales de ne pas financer les travaux du siège lyonnais d’Interpol : “on peut se poser la question de financer encore une organisation qui vient d’élire un président tortionnaire”

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