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Pourquoi Lyon peine à sortir du brouillard de la pollution ?

Si la qualité de l’air s’améliore à Lyon depuis une décennie, la population reste encore exposée à des niveaux de pollution supérieurs aux recommandations de l’OMS.
En 2021, les indicateurs de la qualité de l’air sont enfin passés au vert à Lyon. Les relevés d’Atmo, l’organisme qui surveille quotidiennement les seuils de présence des différents polluants dans l’air, pour l’année dernière sont encourageants. “Il n’y a pas de dépassement des valeurs réglementaires pour la pollution de fond”, souligne l’agence publique. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, il n’y a plus qu’une seule station de mesure qui dépasse les seuils réglementaires sur les dioxydes d’azote (NOx/NO2), un polluant lié à la circulation automobile, celle installée sur le périphérique Laurent-Bonnevay.
Depuis 2007, tous les indicateurs ont drastiquement baissé : -43 % sur les dioxydes d’azote et de -47 à -67 % pour les particules fines. “La qualité de l’air continue de s’améliorer à Lyon et dans la région malgré ce que l’on peut imaginer. En 2021, les indicateurs sont soit stables soit en légère hausse par rapport à l’année 2020 où l’activité avait été très faible. Si à Lyon, il y a eu une amélioration, elle n’est pas suffisante. Lyon reste le territoire où les concentrations de polluants sont les plus importantes de la région”, souligne Didier Chapuis, directeur territorial d’Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. Pour cet expert, ce particularisme lyonnais s’explique principalement par la densité de la métropole lyonnaise. Les pics de pollution et leur durée sont aussi en net recul, de 93 jours en 2011 à 25 en 2021.

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