Depuis novembre 2016, les premiers sapins homologués "label rouge" sont vendus en France. Mais pour cette première année, il n'y en aura pas pour tout le monde.
Chaque année, ce sont près de 5 millions de sapins qui sont vendus en France. Qu'il soit artificiel ou naturel, de grande ou de petite taille, cet arbre reste le symbole incontournable des fêtes de Noël. Cette année, quelques sapins se démarquent des autres dans les allées des jardineries. Car ils arborent le fameux "label rouge", une reconnaissance officielle qui atteste d'une qualité supérieure par rapport aux sapins classiques. Ce nouveau label végétal a été homologué en novembre dernier par l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao). Il a été attribué à une petite dizaine de producteurs d’épicéas et de Nordmann en France.
À une semaine de Noël, Lyon Capitale a donc tenté de dénicher l'un de ses fameux sapins à Lyon. En vain. Toutes les enseignes contactées expliquent de pas en vendre. "Depuis début novembre, nous avons vendu entre 7000 et 8000 sapins. Tous viennent de Savoie et parmi eux, aucun n'avait le label rouge", explique-t-on chez Botanic à Villeurbanne. Même constat pour le Jardin des Fleurs à Lyon et à Villeurbanne. Car au total, dans toute la France, ce sont seulement 20 000 sapins "label rouge" qui ont été commercialisés. Une poignée d'enseignes a ainsi pu être approvisionnée.
"Les gens veulent un sapin à la hauteur"
Depuis 2012, ce label était réclamé par Excellence Végétale, une association qui gère les signes de qualité de la filière horticulture. Durant les prochaines années, la production devrait s'intensifier afin de répondre à une réelle demande. "On ne s'attendait pas à un tel succès, se réjouit Catherine Secq, la déléguée générale de l'association. Les gens veulent le plus beau des Noël pour leurs enfants ou petits-enfants. Et pour cela, ils veulent un sapin à la hauteur."
Car en effet, s'ils sont étiquetés "label rouge", ces sapins respectent un cahier des charges précis et doivent garantir une excellence esthétique : bonne densité, avec une forme conique et une flèche pas trop longue. Pour cela, ils sont préservés le plus longtemps possible. "On s'interdit de les couper avant le 21 novembre et de les expédier avant le 30", explique Catherine Secq. Alors que l'on trouvait dans le commerce des sapins classiques depuis début novembre.
En moyenne, ils coûtent "15% plus cher" que les autres. "On se rend compte qu’une grande partie de la population réclame de la qualité, quitte à payer davantage."
Enfin, si l’on veut prolonger la magie de Noël quelques temps, il ne faut pas négliger l’entretien du sapin, comme le précise Catherine Secq : "Si l'on veut le garder bien frais, il faut lui mettre le pied dans l'eau dans un endroit pas trop chaud."
Cesser de nous gonfler avec vos labels qui n'ont qu'une finalité faire grimper les prix, durée du sapin à la maison 3 semaines dans le meilleur des cas, encore une idée de quelques bobos se présentant comme experts.