Le plan de restructuration de General Electric se poursuit, menaçant plusieurs centaines de postes sur les sites de Villeurbanne et Saint-Priest. Des discussions ont débuté ce lundi 7 décembre pour sauver des postes à Villeurbanne.
Dans le cadre d'un plan de restructuration de ses activités en Europe, le groupe General Electric avait annoncé fin mai la suppression de nombreux postes. Les sites de Villeurbanne et de Saint-Priest, près de Lyon, sont concernés. Le site de Villeurbanne est particulièrement touché : 285 postes sauteraient sur 470, ce qui signifierait la fermeture pure et simple du site. Depuis, les salariés se mobilisent pour sauver leurs emplois.
Après 12 jours de grève, des pourparlers ont commencé ce lundi 7 décembre entre les organisations syndicales et la direction de General Electric pour conserver une partie des postes supprimés. D'après la CGT, 72 postes seraient sauvés sur le site de Villeurbanne. Mais à Saint-Priest, 104 emplois sont encore menacés d'après un responsable syndical interrogé par France 3.
"Nous sommes dans une semaine décisive. On ne lâche rien tant que le package emploi/mesures sociales n'est pas convenable", a prévenu la CGT sur les réseaux sociaux. De nouvelles réunions sont prévues cette semaine et les suivantes entre les organisations syndicales et la direction.
Pour mémoire un des chargés d'affaire à Bercy lors de l'acquisition par GE du fleuron Alstom, un certain M.... M..... , il aurait une haute responsabilité.