Le cambrioleur d'une boulangerie du 9ème arrondissement de Lyon est déféré devant le juge en comparution immédiate. LOIC VENANCE / AFP
Le cambrioleur d’une boulangerie du 9ème arrondissement de Lyon est déféré devant le juge en comparution immédiate. LOIC VENANCE / AFP

Près de Lyon : deux moines arrêtés après l’attaque d’antennes-relais

Dans la nuit du 14 au 15 septembre, une première antenne-relais avait été dégradée à Saint-Forgeux, au nord-ouest de Lyon. Deux suspects ont été mis en examen, il s’agit de moines, d'un couvent catholique intégriste du Beaujolais, opposés au déploiement de la 5G.

Voilà une affaire pour le moins originale. Deux moines d'un couvent catholique intégriste du Beaujolais ont été mis en examen, la semaine dernière, pour s'en être pris à des antennes-relais par hostilité au déploiement de la 5G. Les deux hommes sont suspectés d’avoir voulu mettre le feu à ces dispositifs. 

Selon le parquet de Villefranche-sur-Saône, qui a confirmé à l’AFP des informations du Progrès, les deux hommes, âgés de 39 et 40 ans, ont reconnu avoir mis le feu à un premier pylône téléphonique, dans la nuit du 14 au 15 septembre à Saint-Forgeux, au nord-ouest de Lyon.

Membres d’un mouvement intégristes

La nuit suivante, les deux moines, font partie d'une communauté capucine basée au couvent Saint-François, à Villié-Morgon, avaient été interpellés en flagrant délit, par les gendarmes, tandis qu'ils tentaient d'incendier une antenne dans une autre commune, à Ancy.

Placés en garde à vue puis présentés à un juge d'instruction, ils ont reconnu les faits, expliquant avoir agi "pour prémunir la population des effets nuisibles" de la 5G, a précisé à l'AFP la procureure de Villefranche, Laëtitia Francart.

Mis en examen pour "association de malfaiteurs"

Selon Le Progrès, une porte-parole du couvent, rattaché au mouvement intégriste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, il s’agit  d’"un acte isolé et une erreur de jeunesse". "Les ondes sont très nocives à la santé et ils souhaitaient agir pour le bien-être de l'humanité", a-t-elle déclaré au quotidien régional.

Mis en examen pour "destruction et tentative de destruction par moyen incendiaire" et "association de malfaiteurs", les deux moines ont été placés sous contrôle judiciaire.

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