Des employés du Réseau de Transport de l'Electricité (RTE) sont en grève depuis trois semaines à La Boisse (Ain), près de Lyon. Ils réclament une hausse de leur salaire, gelé "depuis 10 ans", selon eux.
À l'origine de la mobilisation, la volonté d'obtenir des salaires décents, en fonction des profits de l'entreprise. Les revendications des employés du Réseau de Transports de l'Electricité sont claires et concernent leur fiche de paie.
"Le gel depuis 10 ans du Salaire National de Base des Industries Electriques et Gazières a dévalorisé ces métiers hautement qualifiés qui assurent la fiabilité du réseau électrique français. L’ « augmentation » de 0,3% octroyée en 2022 est vécue comme une insulte quand l’inflation atteint 4,5% sur 1 an en mars.", fustige un communiqué de l'union départementale de la CGT du Rhône.
La grève, qui se veut reconductible et démarrée fin février s'est même "étendue à toutes les régions", explique-t-on du côté du délégué syndical. Une grève massive pour demander une augmentation des salaires alors même que "les résultats financiers sont excellents". "RTE a largement les moyens de répondre aux revendications. Le résultat net a augmenté de 27% en 2021 à hauteur de 661 Millions d’€", poursuit le communiqué qui rappelle que "RTE est censée être une entreprise publique au service de l’intérêt général".
Finalement, "la CGT est aux côtés des grévistes et exige l’ouverture de négociations sur les salaires et la reconnaissance des qualifications", conclut le document.
