À 25 ans, Jeffrey Touroute-Thomas, installé à Lentilly, fait partie des étoiles montantes du reining, une discipline équestre aux accents de Far West.
Il est tombé dedans quand il était petit. Jeffrey Touroute-Thomas et les chevaux, c’est une passion dévorante qui a commencé très tôt. “Mes parents avaient un élevage de chevaux américains et ils ont fini par construire un manège pour faire une école d’équitation western, raconte le jeune homme installé à Lentilly. Ils ont embauché un moniteur qui faisait de la compétition dans un peu toutes les disciplines existantes mais, moi, celle qui m’a le plus branché, c’est celle que je fais aujourd’hui.” Le reining, un sport né aux États-Unis où le cavalier et son cheval doivent exécuter une série de figures (voir encadré), qui rythme le quotidien de Jeffrey Touroute-Thomas. “J’ai commencé le reining à la maison, se remémore-t-il les yeux pétillants. Puis je suis allé voir des compétitions. À 16 ans, j’étais en bac pro élevage équin mais j’ai arrêté en cours de route.” En effet, à cette époque, il rencontre Grégory Legrand qui vient d’être sacré deux fois champion d’Europe de reining et qui a besoin d’un assistant pour venir l’aider à faire travailler les chevaux. Pendant deux ans durant, il se forme puis il part rejoindre David Roux qui a l’un des plus grands élevages de quarter horse (cheval dédié à l’équitation western) de l’Hexagone.Il vous reste 70 % de l'article à lire.
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