Une rumeur sème la panique à Décines-Charpieu vendredi soir. Les détonations n'étaient pas dues à des coups de feu, explications.
Vendredi soir, les riverains ont cru entendre des coups de feu devant le lycée Charlie-Chaplin, à Décines-Charpieu. La nouvelle s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux. Selon les informations du Progrès, il n’y a en réalité pas eu de coups de feu, vendredi en début de soirée. « Les détonations entendues seraient finalement celles de gaz lacrymogène utilisé par la police pour séparer des jeunes du lycée et d’autres du quartier voisin de Prainet-Sully. »
Les policiers sont intervenus pour éviter un affrontement et disperser les deux groupes de jeunes. Déjà, jeudi matin, en marge de la grève du 5 décembre, des tensions ont éclaté aux abords du lycée. Les policiers ont dû intervenir et procéder à des interpellations, ce qui ne fut pas le cas cette fois-ci.