C’est désormais officiel, la France va relancer la production de paracétamol dans l’Hexagone dès 2023. Le sous-traitant pharmaceutique Seqens, installé à Écully, a été choisi pour mener à bien cette opération.
Près de 15 ans après la fermeture de la dernière usine produisant du paracétamol en France, la création de ce médicament va reprendre dans l’Hexagone en 2023, à l'endroit même où elle s'était arrêtée en 2008. Mardi 29 juin, le sous-traitant pharmaceutique Seqens, installé à Écully, en périphérie de Lyon, a officialisé l’annonce en dévoilant la création d’une nouvelle usine destinée à assurer cette production sur son site de Roussillon, en Isère.
Capacité annuelle de 10 000 tonnes
Cette annonce répond à la présentation, il y a un an, par Emmanuel Macron, d’une stratégie visant à relocaliser en France toute la chaîne de production de cette molécule. Dont l’importance avait été mise en évidence au plus fort de la crise sanitaire. L'investissement nécessaire pour créer ce site de fabrication n'a pas été dévoilé, mais la société française bénéficiera du soutien financier du plan France Relance.
D’une capacité de 10 000 tonnes par an, la production de l'usine sera attribuée aux groupes pharmaceutiques Sanofi (marque Doliprane) et Upsa (marque Efferalgan), qui jusqu'ici se contentaient de conditionner en France le principe actif de ce médicament importé d’Asie, rapporte l’AFP.
Dans un communiqué, Seqens souligne que sa nouvelle usine aura "une empreinte environnementale réduite d’un facteur 5 à 10 par rapport aux unités existantes".
Idem pour d'autres principes actifs primordiaux !