Le suspect presque soixantenaire était l'homme à tout faire du club de Saint-Priest. Plusieurs familles ont déposé plainte contre lui.
Dans une enquête publiée dans son édition du jour, le journal Le Progrès, rapporte le placement en garde à vue d'un homme à tout faire de l’Amicale sportive des Cheminots de Saint-Priest (ASCSP) pour des faits d'agressions sexuelles sur des enfants du club. Les faits les plus récents se seraient produits lors d'un barbecue organisé après le déconfinement. Ils auraient conduit à libérer la parole d'autres jeunes enfants et conduit quatre couples à déposer plainte. Dans l'enceinte du club, mais aussi a son propre domicile, le suspect aurait effectué des masturbations, passer sa main dans les culottes et embrasser les enfants sur la langue écrivent nos confrères.
Selon ces derniers, l'affaire prendrait racine il y a une vingtaine d'années puisque c'est le neveu du suspect qui aurait contacté la police en voyant son oncle à côté d'enfants. À l'époque une plainte avait été déposée, mais n'avait pas connu de suite judiciaire.
Cette affaire rappelle que le monde du sport n'est pas épargné par les affaires de pédophilie. Une enquête publiée par le collectif Discolse dans de nombreux médias en décembre dernier démontrait que plus de 77 affaires de violences sexuelles dans le sport ont eu lieu depuis les années 1970 et ont été étouffées ou auraient pu être évitées. Parmi elles, trois affaires avaient lieu dans la région lyonnaise dans des clubs d'escrime, de tennis de table, et à la piscine de La Mulatiere comme le révélait Lyon Capitale en 2016.