Disparue à 21 ans lors d'une baignade à La Réunion cet été, Kimberley Manciet a reçu un hommage poignant ce samedi à Meyzieu. Si la cérémonie a réuni plus de 400 personnes dans la dignité, la famille de la jeune femme reste confrontée à un douloureux combat administratif.
Samedi, l’Église évangélique de l’Assemblée chrétienne de Meyzieu a résonné des souvenirs de Kimberley Manciet, tragiquement happée par une vague en août dernier à La Réunion. Famille, amis et proches se sont rassemblés pour honorer sa mémoire lors d'une cérémonie marquée par une grande émotion. Plus de 400 personnes se sont déplacées pour saluer la jeune femme de 21 ans, dont la joie de vivre et le sourire radieux ont été évoqués à de nombreuses reprises. Son grand frère Aymeric a pris la parole pour un hommage touchant, indique Le Progrès, rappelant que "Kimi", comme il la surnommait, était "une bulle de fraîcheur", connue pour sa créativité et son authenticité. Mais si les souvenirs étaient vifs, l’absence de reconnaissance officielle du décès de Kimberley par les autorités pèse lourdement sur la famille, déjà éprouvée par cette perte brutale.
Une bataille juridique à mener
Alan Manciet, le père de Kimberley, a exprimé sa frustration face à l’incapacité des autorités à délivrer un certificat de décès en l'absence de corps retrouvé. Un vide juridique qui empêche la famille de clore les procédures administratives liées à la vie de Kimberley. "C’est la double peine", confie au quotidien régional Alan, soulignant l'injustice de la situation. La famille, bien entourée par ses proches, envisage désormais de poursuivre une longue bataille pour obtenir cette reconnaissance. Pour eux, l’hommage de ce samedi n'était qu'une première étape vers un apaisement encore bien lointain, tant leur deuil est alourdi par les démarches administratives complexes.