Sur ces réseaux sociaux, le Groupe Antifa de Lyon dénonce une dentiste de Sathonay-Camp, coupable, selon lui, de faire l'apologie du nazisme.
Depuis ce mardi matin, le centre dentaire Labelia de Sathonay-Camp fait face aux graves accusations du Groupe Antifasciste de Lyon et Environs, qui accuse sur ses réseaux sociaux une des dentistes du cabinet d'être néonazie, comme le relate Le Progrès.
En cause, les tatouages de l'intéressée, qu'elle a elle même publié sur son compte Facebook personnel et que le groupe Antifa dénonce : « celle ci arbore de nombreux tatouages faisant référence aux heures les plus sombres du fascisme en Europe, indique le groupe sur son site officiel. On peut donc voir sur ses réseaux sociaux personnels, l’insigne allemand des Tontekopf (division chargée du système concentrationnaire nazie) ou encore une référence au Zyklon B, poison utilisé dans ces même camps pour exterminer juifs, tziganes et personnes queer. »
Tracts et affiches utilisés pour dénoncer la dentiste
Fruit d'une recherche méticuleuse sur les différents profils en ligne de la dentiste, cette « enquête » menée par les membres d'Antifa Lyon a débouché sur une distribution de tracts dénonçant le supposé attachement de celle-ci au IIIème Reich et au mouvement néonazi « Blood and Honour », ainsi que sur la pose d'affiches sur les murs de la clinique où elle exerce.
Le tumulte provoqué par cette affaire a obligé Quentin Bergot, le patron de Labelia, à prendre la parole : « Je n’ai aucun commentaire à faire, affirme-t-il. Nous avons bien sûr déposé plainte car un tel lynchage, c’est terrible. Nous allons également avoir une discussion avec la salariée en question».
Comme disent les gamins: c'est celui qui dit qui est !