Quelques jours après avoir lancé sa campagne pour l’élection présidentielle, la candidate de Lutte ouvrière (LO) revient dans la Métropole de Lyon, un territoire où elle a grandi et enseignée. Elle lancera la fête lyonnaise de LO qui se tient à Saint-Fons ce samedi soir.
La candidate à l’élection présidentielle de 2022 Nathalie Arthaud a lancé jeudi sa campagne pour "renverser le capitalisme". C’est la troisième fois que la représentante de Lutte ouvrière participe au 1er tour d’un scrutin présidentiel après 2012 (0,56% des voix) et 2017 (0,64%).
Pour l’un de ses premiers déplacements dans cette campagne présidentielle, pour laquelle elle s’était déclarée officiellement depuis décembre 2020, cette agrégée d’économie revient dans la Métropole de Lyon ce samedi 18 septembre. Un territoire qu’elle connaît très bien puisqu’elle y a vécu durant sa jeunesse avant d’y enseigner et d’y faire ses débuts en politique.
Allocution à Saint-Fons
Professeure d’économie gestion au lycée Albert-Camus de Rillieux-la-Pape dans les années 2000, la candidate de LO, aujourd’hui âgée de 51 ans, a également été conseillère municipale de Vaulx-en-Velin, chargée de la jeunesse, entre 2008 et 2014. Au mois de juin, la porte-parole de Lutte ouvrière s'était déplacée à Lyon en compagnie de Chantal Gomez, alors tête de liste aux élections régionales.
À Saint-Fons, ce samedi soir, Nathalie Arthaud est attendue à 17 heures pour une allocution à l’occasion du lancement de la fête lyonnaise de Lutte ouvrière. Celle-ci sera suivie d’un débat sur l’actualité politique et sociale de la rentrée, dans le Hall des fêtes de la commune.
En milieu de semaine, la candidate de LO avait déclaré devant la presse : "Je ne me présente pas avec un programme de gouvernement, et je ne vise pas la présidence de la République parce que je ne veux pas être une gestionnaire d'un système qui ne fonctionne bien que pour les riches. Moi, ce système, je veux le renverser". Son premier meeting officiel devrait se dérouler le 9 octobre à Paris.
Nathalie Arthaud, la médaillée « stakhanoviste » du syndicalisme politique.