Nathalie Arthaud sera candidate à la présidentielle. La candidate de Lutte Ouvrière a déjà obtenu 500 parrainages d'élus. Ancienne conseillère municipale à Vaulx-en-Velin, Arthaud sera en meeting dans la Métropole de Lyon fin mars.
Nathalie Arthaud a déjà obtenu les 500 précieux sésames pour se présenter à la présidentielle. La candidate de Lutte Ouvrière est la 4e "qualifiée" après Valérie Pécresse, Emmanuel Macron et Anne Hidalgo (voir le point sur les parrainages de Lyon Capitale ici) .
"À la différence des grands partis, Lutte ouvrière ne dispose pas d’élus habilités à parrainer. Si nous sommes parvenus à surmonter cet obstacle, c’est à la force du poignet, en allant à la rencontre de milliers de maires à travers tout le pays. Le monde du travail le sait pour le vivre tous les jours : pour défendre ses intérêts, il n’y a rien à attendre des dirigeants de ce système, il faut se battre. Si Nathalie Arthaud a franchi la barre des 500 parrainages, c’est grâce à cette énergie militante, ainsi qu’au sens démocratique des maires des petites communes", explique le parti Lutte Ouvrière.
"Il n'y aura pas d'union de la gauche. Et il ne faut pas le regretter"
Nathalie Arthaud, candidate à la présidentielle, à Lyon Capitale
Arthaud, professeure d'économie, a débuté sa carrière politique en tant que conseillère municipale à Vaulx-en-Velin, près de Lyon, entre 2008 et 2014. Depuis 2008, elle est porte-parole du parti de Lutte Ouvrière. Elle a déjà été candidate aux présidentielles 2012 et 2017 (0,56% des voix en 2012 puis 0,64% des voix en 2017).
Elle sera en meeting dans la Métropole de Lyon le jeudi 31 mars, à la salle Joliot Curie de Vénissieux, juste avant le 1er tour de la présidentielle 2022, prévu le dimanche 10 avril 2022.
Fin janvier, en visite à Lyon, Nathalie Arthaud se confiait à Lyon Capitale. "Je pense clairement qu’il n’y aura pas d’union de la gauche. Et il ne faut pas le regretter, parce que les gouvernements d’union de la gauche ont toujours mené une politique anti-ouvrière. Ils ont toujours cogné aussi dur que la droite contre le monde du travail. Il n’y a rien à attendre de ce côté-là. Les travailleurs ont réussi à défendre leur intérêt à travers des rapports de force et des luttes collectives. Et c’est cette perspective-là que je défends", nous expliquait-elle notamment. L'intégralité de l'entretien est à retrouver ICI.
A quoi peut bien servir une candidate qui n'a aucune chance de dépasser 5%, alors qui la finance pour déstabiliser la gauche ?
Avec les visites de tous les candidats.es, Lyon est devenu le nouvel eldorado à gauche comme le souhaitait Bakounine.. fin 19° siècle !