Si le confinement permet à Lyon d'éviter un pic de pollution, les sables du Sahara vont faire leur retour sur la métropole.
Lyon est à l'arrêt, mais l'indice Atmo de la qualité de l'air a passé la barre des 50. Elle est considérée comme moyenne à cause de l'ozone, "un composé secondaire qui se forme dans l'atmosphère à partir de polluants primaires automobiles, industriels ou autres (lire ici). Ces polluants peuvent venir de bien plus loin”, expliquait fin mars à Lyon Capitale Marie-Pierre Vagnot, ingénieure environnement à Atmo-Auvergne-Rhône-Alpes.
Le retour des sables du Sahara
Sur le front des particules fines, les mesures sont meilleures grâce à la baisse du trafic routier et la diminution du chauffage au bois avec des journées plus douces. Néanmoins Atmo avertit qu'un autre type de particule fine va s'inviter sur le bassin lyonnais : les sables du Sahara. Des masses d'air chaud vont traverser la France ces prochains jours, contribuant à faire monter le mercure et apportant avec eux quelques particules fines venues du désert.
Ces mêmes particules restent plus grosses que celles issues de la combustion, on les repère facilement sur les parebrises et tables à l'extérieur. Selon Atmo, "elles ont moins de facilité à pénétrer dans les organismes que les particules plus petites issues de phénomènes de combustion (chauffage au bois ou des émissions automobiles)".
Néanmoins, elles peuvent entraîner des effets sanitaires, toutes personnes qui a ressenti une gêne respiratoire est invité à un consulter un professionnel de santé.