Quand il n'y a pas de repreneurs

Aucun patron ne ferme une entreprise par plaisir ou par sadisme, cela n’aurait aucun sens, une entreprise ferme ou s’écroule pour des raisons objectives : le marché, la conjoncture, des circonstances imprévues, une gestion défectueuse, des erreurs de stratégie, des malversations, de sorte que les dirigeants peuvent aussi être responsables, mais ce n’est pas par caprice qu’ils provoquent la chute de ce qui devait être leur outil de profits, comme c’était l’outil de travail de leurs salariés.

Les postures de certains évoquant la « guerre » que les chefs d’entreprise mèneraient contre leurs employés sont donc dénuées de sens et surtout ne permettent pas la recherche de solutions.

La lutte à outrance ne mène à rien, surtout lorsqu’elle n’est assortie d’aucune proposition constructive.

Le signe évident qu’une entreprise, à un moment donné, à un endroit précis, n’est plus viable est représenté par l’absence de repreneurs sérieux. Si personne ne propose d’investir, de poursuivre l’activité (même resserrée) c’est que celle-ci ne peut être développée et rentabilisée par qui que ce soit, en ce compris l’Etat.

Est-il si difficile de le comprendre et de l’admettre ?

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