Il n’y a plus de limite, disait Pierre Dac. La semaine de cinq jours, c’est non, les vacances d’été de six semaines, c’est non, répondent les enseignants et leurs syndicats aux propositions pourtant sensées de Vincent Peillon.
La semaine de quatre jours, la longue durée des vacances, notamment celles d’été, chargent à outrance la journée de classe des élèves français.
Les enseignants s’opposent en grande majorité à toute réforme en mettant en avant, avec une parfaite mauvaise foi, l’intérêt des élèves, alors qu’il s’agit pour eux de préserver leur temps libre, sans méconnaître pour autant la charge extra-scolaire de la préparation des cours et de la correction des devoirs. A titre de pis-aller, ils réclament évidemment une large concertation de quelques mois, de quelques années, de quelques décennies…
En attendant que rien ne change.
Ne faisons rien contre l’absentéisme des enseignants, souvent très calibré, moins de deux semaines pour éviter un remplacement et bien connu de tous les parents du primaire et du secondaire ; au contraire, encourageons-le par la suppression du jour de carence en cas de « maladie ».
« L’instruction publique des hussards noirs de la République » en vigueur jusqu’en 1932 était faite pour les élèves, « l’éducation nationale » est désormais le repaire de fonctionnaires accrochés à leurs sinécures.
Que la qualité de l’enseignement ait régressé, comme l’a constaté l’OCDE, n’y change rien, il suffit de créer plus de postes et d’augmenter les rémunérations. Le « mammouth », comme Claude Allègre qualifiait l’éducation nationale, ne peut être réformé, il demeure immuable, peu importe qu’il repose désormais sur des sables mouvants.
Car nous en sommes là, à force de conservatisme, d’incapacité congénitale à admettre toute remise en question - et il ne s’agit pas uniquement de l’enseignement - nous filons vers un futur incertain.
La nécessité de reformer le temps de travail n'est plus à justifier. Par contre, ma femme étant professeur des écoles, et ayant l'habitude de côtoyé pas mal de ses collègues, ils sont en majorités, pour ne pas dire tous pour raccourcir les vacances d'été. Par contre, arrêté avec votre jour de carence. C'est du grand n'importe quoi. Les profs ne sont pas plus malade que n'importe quels salariés. Mais non, en France, on aime bien taper sur les fonctionnaires.
Je me demande de + en +, qui écrit les 'articles' chez vous. La qualité n'est vraiment pas terrible, et je trouve que vous êtes beaucoup trop orienté politique. Que vous n'avez pas un regard assez détaché des situations que vous commentés. J'ai plus l’impression de lire un blog. On sent que les personnes qui écrivent les articles ne savent pas du tout de quoi elles parlent. Ce serait bien de se renseigner un peu. Je sais que mon message va être supprimer, mais bon... Plus pour moi. Mer
Les températures dans les salles de classe en fin du mois de Juin sont déjà à la limite du supportable, mais en plus de cela les classes sont en sureffectifs. C'est tout bonnement impossible dans une bonne partie de la France de faire étudier élèves dans ces conditions ! Les collèges lycées n'ont pas de clim hein ! Alors le bien être des jeunes je me demande comment on ose en parler ici !
La France recule quand on la compare aux autres pays, elle se fera dépasser dans de nombreux domaines et se transformera en un vaste parc d'attraction visité par des millions d'oligarques chinois, russes et autres kataris...Elle deviendra alors un peuple d'esclaves... Nos élèves doivent donc améliorer leurs performances mais l'école de doit pas devenir une garderie. Le socioconstructivisme (Meirieu) a fait trop de dégâts, alors place à la pédagogie explicite! Dans la joie et la bonne humeur!
L'impression que donnent ces réformes sont le fait qu'il n'y a pas de concertation avant les réformes. D'autre part comment fait-on quand dans les entreprises vos vacances sont une année en aout et l'autre en juillet, vous partez une année sur deux en vacances ? Quand aux arrêts maladies, ils ne sont pas toujours le fait de fainéants. Qu'on soit fonctionnaire ou dans le privé, on peut avoir des conditions de travail difficiles, une santé plus faible ou subir un harcèlement de notre hiérarchie.
on est mercredi aujourd'hui Tous les enseignants sont 'à la maison' puisqu'il n'y a que ceux là sur le forumdonc du temps libre pour choyer les acquis de leur corporation sans jamais se remettre en question
Les élèves ont toujours été pris en otages, à la fois par les parents, qui eux mêmes sont contraints par leurs employeurs, pris en otages par les enseignants qui sous prétexte de vouloir leur 'bienêtre' défendent des positions corporatistes et les lobbies du tourisme. L'enfant qui devrait être au centre de la réflexion n'est qu'un alibi et la déliquescence de l'enseignement s'amplifie de façon exponentielle; l'ambiance dans les collèges est catastrophique, violence verbale ou physique partout
L'éducation nationale concentre tous les maux de notre société, égoïsme, coporatisme, communautarisme. Peillon est bien courageux, j'espère qu'il réussira mais la force d'inertie de l'EN en a brisé plus d'un, à commencer par les élèves, tous les jours.
ATPLF! Et si nous étions dimanche! Toutefois,en République, le peuple est souverain et le peuple enseignant ne peut pas prétendre définir la politique d'éducation du pays. Ce ne sont pas les militaires qui décident si nos forces armées doivent être engagées ici ou là! C'est pareil pour tous les fonctionnaires, l'Etat doit les écouter mais il doit aussi prendre ses responsabilités. Et revenons à nos moutons: plus d'école, oui, si c'est pour y apprendre véritablement! Sinon on arrosera le désert!
ATPLF : La zone est en vacances, tout simplement; cibler les attaques de façon mesquine est contreproductif, le sujet qui implique nos enfants est trop sérieux pour perdre son temps en attaques stériles. Les parents sont plus nombreux que les enseignants, les assos de parents ne sont pas d'accord, la FCPE a défendu depuis des années la semaine de 4j et demi.
Votre article est totalement CREUX, sans aucune idée de fond. A part 'taper' sur les profs en ressassant des idées prédigérées....à moins que le journaliste ait eu des soucis avec ses profs étant petit. J'ai l'habitude de lire quotidiennement vos articles sur le site. En relisant celui ci, je me demande si je ne perds pas mon temps. Je vous laisse et vais lire le LYON MAG.......
Je n'ai rencontré que des professeurs qui étaient pour la réforme, qui s'inquiétaient simplement de sa mise en place. Cet article sort d'où? Il est dicté par qui? C'est lyoncapitale mais ça pourrait aussi bien être paru dans Parisfigaro...Des interviews? Des statistiques? Y'a plus d'argent pour payer des journalistes? Le privé, on voit ce que ça vaut.
@JC vous n'avez pas les contestations monstres dans les rues contre la réforme, vous sortez d'où ??? et une prochaine manif arrive sous peu,en dehors des vacances bien sûr !