Ce mercredi soir, l'AS Saint Priest affronte Valenciennes en 8e de finale de Coupe de France. L'occasion pour le club rhodanien de poursuivre son beau parcours.
Ce mercredi soir, au stade Pierre-Rajon de Bourgoin-Jallieu, l'AS Saint Priest veut poursuivre son rêve. Qualifié pour la première fois de son histoire en 8e de finale de Coupe de France, le club de la banlieue lyonnaise affronte Valenciennes pour continuer son beau chemin. "On est excité d'être au coup d'envoi" débute Michael Napoletano, coach du club de National 3. "On va essayer de faire la meilleure performance possible, pour que ça soit une belle fête pour tout le monde".
En décalant son match de championnat à vendredi dernier, le petit poucet de la Coupe de France a voulu préparer au mieux ce match historique pour le club. "On a essayé depuis deux semaines d'optimiser au maximum la récupération en faisant intervenir les kinés, en utilisant les bains froids, la cryothérapie" énumère Michael Napoletano.
Inquiétude sur la pelouse
Mardi, les joueurs et le club ont pris possession du stade de Bourgoin pour un premier entraînement. L'enceinte iséroise, d'une capacité de 6000 sièges, avait été choisie par le club pour accueillir la rencontre après le refus de la Fédération d'organiser le match au stade Jacques Joly, antre habituelle des Rhodaniens.
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L'occasion à la veille de la rencontre de reconnaître le trajet que les joueurs effectueront en bus ce mercredi entre leur camp de base et Bourgoin, à environ 45 minutes de route. L'occasion aussi pour l'entraîneur san-priot de constater avec inquiétude l'état de la pelouse qui accueille habituellement les rencontres du CSBJ, club de rugby qui évolue en Nationale. "C'est un terrain très difficile, j'ai demandé à ce qu'il l'arrose pour qu'il soit un peu plus souple" détaille Michael Napoletano. "Ça risque de nous pénaliser, au même titre que Valenciennes, pour mettre en place notre jeu."
A quelques heures de la rencontre (20h30), les joueurs ne sont pas trop stressés, selon leur entraîneur : "Il y avait encore beaucoup de sourires, de décontraction hier à l'entraînement." Bien conscient que face à des professionnels ses hommes "n'auront pas le droit à l'erreur" et devront "être concentrés pendant 90 minutes car ce type de match se jouent souvent sur des détails", Michael Napoletano et ses joueurs sont prêts à relever le défi. Un défi qui s'annonce immense pour le club. Car pour la première fois de son épopée, l'AS Saint-Priest retrouve un club professionnel. Après avoir éliminé Feurs (N3) en 32e de finale, l'ASSP avait ensuite écarté Romorantin (N2) en 16e de finale dans un stade Jacques-Joly en fusion.
Des milliers de supporters attendus à Bourgoin
Les joueurs ont rendez-vous cette après-midi à 16h45 pour une dernière séance vidéo, avant de partir à 17h15 à Bourgoin où de très nombreux supporters de l'ASSP sont attendus. "C'est la seule petite appréhension qu'on peut avoir. On va se retrouver dans un stade qui sera plein à craquer. Il ne faut pas qu'on soit inhibé par ça mais au contraire se servir de l'ambiance car la majeure partie du public sera derrière nous" espère l'entraîneur de 40 ans.
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Cinq bus ont été affrétés par la mairie de Saint-Priest pour acheminer les supporters dans le stade situé à une trentaine de kilomètres de la ville. "Ça a vraiment été toute une organisation pour le club afin de permettre à nos supporters de se déplacer" poursuit le coach. "Il faut féliciter tout le monde et maintenant on espère faire un bon résultat pour que la fête soit belle pour eux".