Les figures lyonnaises de l'extrême droite ont candidaté aux élections législatives anticipées, avec plus ou moins de succès.
Si dans le Rhône, le Rassemblement national et Reconquête pouvaient se targuer de disposer de quelques figures identifiées, elles ont toutes été parachutées ailleurs en France, remplacées par des candidats inconnus du grand public et absents du débat politique.
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Kotarac face à un barrage républicain ?
Agnès Marion, cheffe de cabinet de Marion Maréchal Le Pen a ainsi quitté la 10e circonscription du Rhône pour se présenter dans la 9e du Val-d'Oise, où elle est arrivée ce dimanche en deuxième position. Avec 30,56 % des voix, elle est devancée par le candidat LFI Arnaud Le Gall de plus de 10 points.
Le président du groupe Rassemblement national à la région Auvergne-Rhône-Alpes - dont il s'est d'ailleurs présenté comme président sur ses bulletins de vote - Andréa Kotarac, est de son côté arrivé en tête de la 2e circonscription de l'Ain avec près de 40 % des voix. L'écologiste et opposant au conseil régional, Maxime Meyer s'est cependant retiré au profit du candidat MoDem arrivé en deuxième position, ce qui pourrait priver le RN d'un siège de député supplémentaire.
Thibaut Monnier, l'homme à la tête de l'école de Marion Maréchal Le Pen, l'ISSEP, est quant à lui arrivé en tête dans la 4e circonscription de la Drôme avec près de 40 % des voix. Il affrontera une candidate du Nouveau front populaire au second tour.
