Ce lundi, la métropole de Lyon a entériné le retour dans le giron public du réseau d’eau et d’assainissement de l’agglomération après des débats qui ont plus politiques que techniques ou économiques. La majorité écologiste fait, en effet, de cette “municipalisation” un symbole de leur début de mandat.
En amont du conseil métropolitain de ce lundi 14 décembre, Bruno Bernard avait prévenu : le retour à une régie publique de l’eau dans l’agglomération est un choix politique qu’il assume. Et d’autant plus que la promesse figurait dans son programme électoral. À ses côtés, Anne Grosperrin, vice-présidente en charge de l’eau, allait même plus loin : “Fondamentalement, notre choix est philosophique, politique et démocratique”. La promesse de débat philosophique a été en grande partie tenue, quelques heures plus tard, quand les conseillers métropolitains, réunis en visioconférence, ont discouru autour de la fin de la délégation de service public (DSP) qui lie jusqu’au 31 décembre 2022 la métropole de Lyon à Véolia. La distribution d’eau et son assainissement seront désormais à la charge de la métropole via une régie publique. Les différents groupes politiques qui composent la majorité écologiste ont justifié ce changement de statut au nom de la sanctuarisation d’une ressource vitale.Il vous reste 69 % de l'article à lire.
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